
nécessaire pour ces oiseaux, qu’ils aient
une nourriture suffisante i et bien appropriée;
qu’ils soient abreuvés d’une bonne
eau ; qu’ils jouissent pendant le jour d'un
grand -espace, où ils puissent s’ébattre à
leur aise, particulièrement sur le fumier-,
se réchauffer à l’ardeur du - soleil, trouver
un abri contre la pluie,, le vent, le faâle,
le grand chaud et le grand froid; et être
en sûreté contre tous leurs, ennemis. En
un mot, si la volaille n’est pas esseiir
tiellement nécessaire à l’exploitation de - la
ferme, elle offre au moins une ressource
utile et qui mérite quejqu’attcntion,
POUL E T S ÉCLOS A R T I F I C I E L LE
M E N T.
Lorsque les hommes eurent apprivoise
les oiseaux qu’ils destinoient à composer
leurs basse cours, lorsqu’après avoir forcé
les poules à pondre presque; tou-te l’année
par le ftratagème dont nous avons parle à
l'article oeuf, ils purent . apprécier les ressources
' immenses qu’ils leur procuroiçnt,
soit en oeufs, soit en Poulets ; ils durent
.désirer d’augmenter encore ces deux produits.
Ils. ne pouvoient y parvenir qu’en
rendant aux;. Poules la faculté de pondre,
kfaculté qui se trouvqit suspendue chez elles
pendant le tems de la couvaison des oeufs,
et celui de l’éducation des poussins.
Mais comment remplacer les Poules dans
ces deux importantes fonctions, et surtout
dans la prentière?
Ils avoient vu que des oeufs déposés
et abandonnés dans un endroit ou ré-
gnoit une température aussi élevée, aussi
.égale, -aussi constante que celle qu’une
Poule auroit pu leur communiquer, que
cgs oeufs étoient éclos d’eux mêmes ;
qu’il résultoit de là , que dans Tincubaticn.
la Pouje ne servoit qu’a leur transmettre
Ja dose de calorique nécessaire au développement
des embryons qu’ils contiennent,
et que toute autre chaleur, pourvu qu'elle
fût absolument semblable en énergie et
en durée, produirait le même effet.
Il ne s’agissoit donc plus, pour créer
,l’art de faire éclore les oeufs sans le secours
des Poules, que d’imiter le procédé
n s