
sont des cages séparées, oii chaque mère
reste huit jours avec sa famille, puis passe
de-là dans une enceinte jusqu’à ce qu’ayant
achevé leur éducation, elle puisse
sans danger les abandonner à eux mêmes»
Un Poulailler a pour accessoires:
i #* Une petite fosse remplie de sable
ét de cendres ; les Poules s’y roulent
en été pour désoler la vermine qui les
rongent.
2°. Une autre petite fosse contenant du
erotin de Cheval qu’on renouvelle souvent,
et dans laquelle elles s’amusent à gratter
pendant la froide saison pour y chercher
du grain et des vers.„
3*. Deux carrés de gazons , qu’on leur
abandonne successivement pour les y laisser
pâitre et prendre leurs ébats.
4°. Des haies bien touffues , ou mieux
encore des arbres qui puissent leur fournir
un abri contre les ardeurs du soleil, les
dérober à la vue perçante du milan planant
au haut des airs. Ces arbres sont ordinairement
des mûriers ou des cérisiers, dont
elles aiment les fruits avec passion*
|»i Üil hangar, où clics trouvent à sc
hiettre à couvert dans les tems de pluie.
6*. Des auges en pierre où en bois couvertes,
dans' les quelles les poules, en
passant- la tête par des- ouvertures faites
exprès, puissent s’abreuver d'une eau pure,
plutôt que d’en aller chercher une corrompue
et capable de leur causer diverses
maladies.
7\ Enfin, la basse-cour qui contient
|e poulailler et tous les accessoires indiqués
ci dessus, est vaste, spacieuse, ^propre
autant qu’il est possible. Les fumiers y
sont rassembles avec soin ; les eaux y
trouvent des ecoulemens suffisans. La
volaille nombreuse' et extrêmement variée
qui l’habite y jouissant de l’abondance, ne
paroit pas regretter sa liberté.
DE L A F I L L E DE B A S S E COU R .
Ce n’est pas assez de procurer à la
volaille un logement sain et commode, il
lui faut encore un surveillant actif qui la
garantisse de tous les ennemis, et la
état de procurer a la , ferme
à 2
mette en