
étoffe. de laine. L'extérieur de cc petit
bâtiment , jusqu’aux trois quarts de hauteur
, est aussi revêtu de couvertures de
laine; dans l’intérieur 1 sont disposées des
tablettes circulaires;, sur lesquelles sont
rangés les oeufs, qui peuyent y tenir au
nombre de huit mille ; il y a dans l’entredeux
de chaque tablette, pour y distribuer
de l’air, quatre tuyaux opposés entre-eux et
qui ouvrent et ferment au dehors ; dans
une pièce inférieure à celle de jg c e . cou-
voir, est construit un fourneau dans lequel
plonge de deux pieds, la base d’une
colonne d e . cuivre. remplie d’eau chauffée
au degré convenable par le feu du fourneau;
cette’ colonne perce le plancher du.
couvoir, s’élève dans son intérieur dont
elle occupe le centre, et sort pur le
faite.
La chaleur que donne cette colonne
d’eau est plus constante et . plus régal, ère
que celle qu’on ayqit obtenue jusqu’alors.
Il la dirige . encore p.ar .. des thermotn; très ;
il la mod-jre dans la . parti; ..supérieure du
couvoir, en introduisant au besoin l’air
extérieur par les fenêtres et par les tuy-
D E S C O Q S . 213
aux de l’entre t deux des tablettes. Cette
chaleur, dans la partie bas;.e ou elie. tend
à être moindre, est conservée par l’épaisseul*
du mur, par l’étoffe de laine dont
il est couvert, enfin pour la rendre,
mois desséchante ; il a l’attention de mettre
dans » le couvoir . de l’eau, dont la
vapeur appréciée par un excellent hygro
mètre de son invention, . rend la cnaleur
aussi humide que celle qui s’exhale d une
Poule, couvante.
MÉ THO D E DE DUBOIS.
Ses procédés sont très simples, exigent
peu de fraix, et peuvent être mis en
pratique dans toute sorte de local.
Un petit cabinet semblable à une pièce
d’entre-sol de dix pieds de longueur
sur six de largeur, dont le plafond est
fort bas fait l’office de couvoir; une porte
de grandeur ordinaire, couverte par une
vieille tapisserie, sert d’entrée à cette
pièce qui est éclairée par une petite fenêtre
garnie d’un châssis avec quatre
grands carreaux de vitre.
o %