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 leurs  larves,  qui,  en  se  multipliant, 
 tombent  à  terre  et  sont  ramassés  par  
 les  jeunes  Faisans, 
 Je  vais  m’occuper  de  la  manière  dont  
 pu  fait  usage  pour  élever  les  Faisans 
 en  domesticité,  après  quoi  j’indiquerai  les  
 variétés  accidentelle  qu’on  rencontre  habituellement  
 dans  l’espèce  du  Faisan  vulgaire  
 ,  de  même  que  deux  sortes  de 
 métis  qu’on  est  parvenu  à  obtenir  de  
 çptte  espèce. 
 On  appelle  Faisanderie,  le  lieu  ou  l’on  
 élève  des  Faisans  et  des  perdrix  de  toute  
 espèce. 
 Cette  éducation  domestique  du  gibier  est  
 le  meilleur  moyen  d’en  peupler  promptement  
 une  terre,  et  de  réparer  la  destruction  
 que  la  chasse  en  fait ;  c’est  
 par-là  que  l’on  est  parvenu  à  répandre  
 les  Faisans  et  les  perdrix  rouges  dans  des  
 endroits  que  la  nature  ne  leur  avoit  pas  
 destinés. 
 Les  Faisans  étant  le  gibier  qu’  ordinairement  
 .  on  ^désire  le  plus,  et  que  l’on  sait 
 le  moins  se  procurer,  nous  donnerons  ici  
 en  détail  la  méthode  la  plus  sure  pour  en  
 élever  dans  une  Faisanderie.  Cette  méthodes  
 peut  d’ailleurs  s’appliquer  aussi  aux  perdrix  
 rouges  et  grises  :  s’il  y   a  quelque  différences, 
   elles  sont  légères. 
 Une  Faisanderie  doit  être  un  enclos  fermé  
 de  murs  assez  hauts,  pour  n’être  pas  insultés  
 par  les  Renards,  &c.  et  d une  étendue  
 proportionnée  à  la  quantité  de  gibier  qu 011  
 y   veut  élever.  Dix  arpens  suffisent,  pour  
 en  contenir  le  nombre  dont  un  Faisandier 
 peut prendre soin  ;  ,mais  plus  une  Faisanderie 
 est  spa'cieuse meilleure  elle  est;  il 
 est nécessaire que les  bandes  de  jeune 
 gibier  qu’on élève, soient  assez  éloignées 
 les unes  des autres pour  que,  les  âges  ne 
 puissent  pas  se  confondre;  le  voisinage  
 de  ceux  qui  sont  forts,  est  dangereux  pour  
 les  plus  foibles.  Cet  espace  doit  d’ailleurs  
 être  disposé  de  manière  que  l’herbe  
 croise  dans  la  plus  grande  partie,  et  
 qu’il  y   ait  un  assez  grand  nombre  de  
 petits  buissons  épais  et  four es  pour  que  
 chaque  bande  en  ait  un  à  , portée  d elle;