
En avant du -bâtiment principal dôn£
ces fours fo-nt partie, 'sont plusieurs pièces
, l’une moins vaste que les au te es,
séfvant de fourneau à* convertir les mottes
de fumier ' en braisé, || leur ôter la faculté
de répandre dans les fours où oii
les met* une fumée qui nuiroit attisé
oeufs; une autre pièce est destinée a
recevoir les Poussins; qui doivent éclore4,
dans une troisième, on ÿ dépose les
oeufs qu’on doit ' mettre dans ■ les fours
dans la quatrième, logent les geiis chartés
de dirii pfc» WW V.1U5WI toutes l les opérations du
cou voir.
Les bâtimens qui contiennent ieâ fours:
et tous leurs accessoires sont toujours
construits àu niveau du terrain ; jamais
on n’est obligé3 de descendre pour f
entrer, seulement ils sont assez généralement
adossez contre * les petits monticules
très - fréquens en Egypte , et qui sont
formées près des villes et des villages,
par des terres , par des déblais que dans
ce pays on est obligé d’amonceler dans
certains endroits, pareeque si- on les r-e A*,
D E S C O Q S ,
pan doit comme ailleurs, ils rendroient le
terrein inégal et l’irrigation difficile et
même souvent impossible.
SERV ICE DES FOURS A
POULETS.
Vers la mi Janvier, on visite ces
fours, on les répare, et comme ils sont
bannaux, et que chacun d’eux a un
arrondissement de quinze èt vingt vil!ages,
on en avertit les habitans, afin qu’ils
viennent apporter leurs oeufs.
Aussi-tôt qu’il en est arrivé une quantité
convenable, on la met dans les chambres
qui doivent servir à la première
couvée: il est à remarquer, qu’on n’em-
ploye jamais pour la faire la totalité des
fours, mais seulement la moitié de ceux
que contient le bâtiment , et que
s’il y en à une douzaine, par exemple
, on les prend dans l’ordre suivant :
le premier , le troisième, le cinquième
, le septième, le neuvième et
le onzième.
Les oeufs rangés à trois d’épaisseur, dans
Tome I I P