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 individus,  ce  casque  est  moins  recourbé  
 en  arrière  et  angulaire ;  deux  petites  nierabranes  
 larges  tout  au  plus de  deux  lignes 
 prènent  leur  origine  vers l’angle  de  la 
 mâchoire  supérieure  du  bec, une  autre  également  
 peu  '  large  se  dirige le  long  de  la 
 partie  nue  de  la  gorge  ; les  pieds  sont 
 plus  forts  et  plus  nerveux que  dans  la 
 peintade  meléagride. 
 Si  de  ces  dissemblances,  nous  passons  à 
 l’exanaen du  plumage,  110as  y trouvous 
 égalernent des  uiisparités. Le bec dans 
 cette espèce  est d’un  rouge jauniitiC  j 
 le  casque ,  le  haïit  de  la tele y l’es'1 y\o r* cCk  
 entre les yeux  et le  bec, clin si que l’cxtrémite' 
   des  barbillons  sont  d’un  rouge  couleur  
 de  sang ;  le  reste  de  la  prrtie  nue  du  
 cou  est  d’un  bleu  clair  teint  de  violet;  
 il  y   a  quelques!  poils  clair  seme's  et  noirs  
 sur  cette  partie;  le  plumage  est  générale-  
 •nient  d'un  noir  plus  fonce  que  dans  l’espèce  
 vulgaire  ;  les  taches  blanches  sont  plus  
 régulièrement  distribuées ;  les  grandes  pennes  
 ne  .sont  point  blanches  mais  de  la  même  
 couleur  que  le  reste  du  plumage ;  le  bas 
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 D E S   P E I N T A D E S .   447  
 du  con  et  la  poitrine-  sont;  d’un  gris-  
 noirâtre  avec  d’étroites  rayes  transversales;  
 les  pieds  et  les  ongles  sont  d’un  grisnoirâtre  
 ;  l’iris  est  d'un  gris-bran. 
 La  peîntade  mitrée  a  été  trouvée  dans  
 l’état  de  sauvage  à  i’îie  de  Madagascar;  
 il  est  à  présumer  quelle  se  trouve  également  
 répandue  sur  le  continent  de  l’Afrique,  
 puisque  l’individu  qui  fait  partie  de  mon  
 cabinet,  a  été  envoyé  de  la  partie  méridionale  
 de  cette  contrée.