
Condor, et de Timor, puisque j’ai reçu des
-Coqs saurages de Sumatra, de Java et de
Ccylon ; ces derniers diffèrent encore à beau
çoup d'égards nqn seulement de ceux trouvés*
dan* les ^ndes par Sonnerat, mais aussi de toutes
les races que nous cultivons en domesticité',
Si dono^ comme i| est probable, Dampière
ne s’est pas trompé en parlant des Coqs qu’il
$ y u , et que les espèces primitives que nous?
allons décrire soyent jugés être de vrais Coqs \
Je ne vois dès lors point d’obstacle à fixer Ifox-s
istance de plusieurs, espèçgs distinctes dans ce
|enre, lesquelles, quoique habitant des contrées
éloignées, s?uniron| facilement en dômes-«
ticité, ç% produiront dans cet état des indivis
dus féconds, qui conserveront les caractères,
propres à la souche première, et d’autres,
qui partageront des, caractères de plusieurs»
suivant la rnanière dont les, races auront étd
croisées,
|’ai fo^mê; quelques conjectures, sur l^riginq,
Çoq vulgaire ainsi que, sur- les iacqq pq\\
^iflb'rentes, dq pelle - qi $ je présente pftte
qpinio$ s§(ns le§ moln^re^ prétentions d’*en
yquloir garant^ :| f t f § g | | î | j j qlle é*i
gU R LU G EN R E COQ. 75
sugèrée par les observations que je vais
détailler.
Nôtre Coq vilageois ou de bassecours
par oit originaire du Cô£ Jago, très grande
espèce sauvage, qui habite l’ile de Sumatra;
et de F espèce du Banhiva, autre Coq primitif,
qu’on trouve dans les forêts de Java ; je
fixe spécialement mon attention sur ces deux
pspèçes? i v par rapport a la ressemblance
des femelles, avec nos poules domestiques:
çu égard à la taille de nôtre Coq vilageois,
qui est de grandeur moyenne entre le Jago
| | Jj Banlemu g-, par la nature des plumes,
les formes et les distributions des barbes, qui
pont absolument les mêmes dans nos Coqs
domestiques 5 4*, parce-quç C’ est dans ces
dgux seules espèces que les femelles sont
pourvues d’une crête çt de petits barbillons,
Caractères qui ne $Q trouvent pas dans toutes
Igs mitres espèces primitives connues.
Çomroç les suites de la domesticité du Coq
qnt produit des altérations dans les forme:
totales du corps, et des appendices charnus,
il est difficile d’indiquer les races qui doivent
tëw çyigin« à la même souches en partant