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 pJus  particulièrement  à  comparer  aux  moeurs  
 douces  et  paisibles  des  Coqs  ,  ils  aiment  
 à  se  trouver  dans  le  voisinage  de  l’homme,  
 dont  ils  semblent  rechercher  la  socie'te' ;  
 sans  montrer  le  désir  de  prendre  leur  
 refuge  vers  les  lieux  solitaires,  il  font  
 usage  des  gîtes  que  l’homme  leur  préparé,  
 y   reviennet  journellement  et  pre'fèrent  ceux-  
 ci  pour  pondre  et  pour  couver;  ils  sont  
 poligames,  plusieurs  femelles  peuvent  être  
 réunies  à  un  seul  mâle ;  quoique  d’espèces  
 différentes,  ils  sont  peu  difficiles  à  s’allier  
 entre-eux  ;  ils  produisent  des  individus  
 féconds,  lesquels,  s’alient  également;  il  est  
 probable  que  ce  mélange  étant  répété  de  
 ^différentes  manières,  on  parviendroit  à  cultiver  
 par  des  soins  convenables,  plusieurs  
 races  différentes  de  ces  oiseaux,  dont  les  
 descendants,  seroient  propres  à  former  des  
 variéte's  singulières,  susceptibles  de  se  
 multiplier  à  l’infini  sous  les  yeux  de  
 l’homme.  Jé  parlerai  plus  particulièrement  
 de  ces  individus  me'tis,  aux  articles  qui  
 traitent  des  différentes  espèces. 
 ;  Pour  tirer  bon  partie  des  Hoccos  que  
 l’ on  voudroit  acclimater  dans  nos  con- 
 PÀUXI  HOCCO  et  PÉNÉLOPE.  461  
 trées  ,  il  seroit  nécessaire  d’obtenir  des  
 colonies  des  oiseaux  préalablement  accoutumés  
 à  l’état  de  domesticité,  ou  nés  dans  la  
 domesticité;  quelques  soins  particuliers  donnés  
 à leur  première arrivée,  les acclimateroient 
 dans  peu  de teins ;  en  leur  distribuant 
 d’abord  une nourriture plus  ou 
 moins échauffante, tel  que  du chencvis, 
 et  sur tout  ,  en ne  les  exposant  pas 
 tous d’un  coup,  à  la  température  plus 
 froide  de  nos  contrées  ,  à  la  quelle 
 il  est  nécessaire  de  les  accoutumer  peu  
 à  peu.  Il  sera  encore  nécessaire  de 
 les  placer  dans  un  abri,  où  ils  puissent  
 jouir  des  preniers  rayons  du  soleil, 
 et  de  chauffer  légèrement  l’endroit  où  on  
 les  enfermera,  durant  le  premier  hiver  de  
 leur  ariivée;  en  observant  toujours,  que  
 le  terrein  qu’on  leur  donne  soit  vaste,  
 ombragé  d’un  coté  et  très  sec.  Une  fois  
 acclimatés  ils  ne  sont  pas  délicats  sur  le  
 genre  de  nourriture,  ils  mangent  indifféremment  
 le  mais,  les  petits  pois,  le  sara-  
 isin  , le  riz  et  le pain  :  je  erois  cependant  
 eue  le  maïs mêle' avec  un  peu  de