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 des  Chapons  et  Poulardes. 
 L ’opinion  la  plus  généralement  adoptée  
 par  les  Cultivateurs  sur  ces  trois  especes  
 de  Poules,  c’est  que  la  première  étant  
 plus  féconde  en  oeufs,  et  les  autres  fournissant  
 de  plus  gros  Poulets,  elles  leur  
 donnent  plus  de  profit  qu’ils  ne  pourroient  
 en  retirer  de  toutes  çes  Poules  étrangères  
 que  figurent  dans  les  bassecours  de  luxe,  
 et  dont  la  liste est  considérable, 
 Cependant  comme  il  est  de  la  plus  grande  
 importance  pour  eux,  de  savoir  s’ils  ont  
 bien  calcule',  s’ils  n’ont  point  accorde'  leurs  
 suffrages  à  ces  trois  espèces  de  Poules, 
 il  faudroit ; 
 i*.  Voir  ,  en  suivant  la  ponte  des  Poulçs  
 Communes,  au  moins  pendant  une  année 
 entière,  quel  est  leur  rapport  compare'  avec  
 la  dépense  qu’elles  occasionnent. 
 a*.  Répéter  cette  expe'rience  sur  toutes  
 les  espèces  de  Poules. 
 3*.  Avoir  principalement  en  vue  de  s'assurer  
 si  les  Poules  communes  qui  donnent  
 grand  nombre  d’oeufs,  mais  d’un  plus 
 petit  volume,  fournissent  réellement  (leur  
 nourriture  compensée)  dans  le  courant  
 d’une  année,  une  masse  d’aliment  plus  
 considérable  que  celle  qui  résulte  de  
 la  somme  des  oeufs  plus  gros  obtenus  des  
 autres  Poules  dans  le  même  espace  de 
 tems. 
 En  même  tems  qu’on  se  livreront  a  
 çes  recherches  minutieuses,  mais  interres«  
 santés,  il  faudroit  tâcher  de  fixer  à  quel  
 dpgré  d’embonpoint  les  Poules  produisent  
 ttne  plus  grande  quantité  d’oeufs,  car^  
 comme  on  le  sait,  les  Poules  mal  nourries  
 ne  pondent  guère  plus  que  les  Poules  
 trop  nourries. 
 Il  faudroit  tenter,  d’avancer  ou  de  reculer  
 le  tems  de  la  ponte  de  manière  a  
 la  maîtriser,  comme  un  jardinier  habile  
 maîtrise  la  floraison  d’un  oranger,  de  manière  
 à  distribuer  avec  une  certaine  éga- 
 U té, dans  les differens mois  de  l’année, 
 la  quantité  des oeufs  a pondre. 
 Le moyen  lç plus efficace  pour  produire 
 cet  effet, serait ,  suivant  l’opinion 
 dç  Rçaumur,  de  dépouiller  peu  à  peu  les 
 * S