
ble . ;lcs poussins à sortir de leurs coquilles
; il croit que la nécessité de les
secourir dans, cette circonstance doit faire
connaître qu’on a opéré non comme les
Poules qui ont choisi elles memes le lieu
qui convenoit à la réussite de cette «-opération,
mais comme celles qui . ont été
obligées de couver dans le lieu et d’après
le mode voulu par l’homme, , bien
moins instruit qu’elles sur ce sujet.
Le couvoir de Bonnemain paroit plus
compliqué que les précédens, mais cependant
il est plus facile à diriger; il offre
sur eux quatre avantages remarquables»
i». Celui d’une chaleur rendue infiniment
*plus constante à l’aide de son régulateur.
2®. Celui d’une chaleur humide plus parfaitement
semblable à celle de la poule
couvante.
3°. Celui d’appliquer principalement cette
chaleur à la surface des oeufs, c’est à
dire de l’appliquer presqu’immédiatement aux
germes des oeufs eux mêmes., qui paraissent,
d’après l’intention de la nature se
diriger toujours de manière à rçceyoir ainsi
la chaleur de la poule.
4». Celui de ne pas produire une aussi
grande évaporation des liquides contenus
dans les oeufs, et par la de n’occasionner
aucun empêchement à l’ exclusion des
Poulets non retenus à leurs coquilles par
un reste de blanc d’oeuf desséché.
Aux procédés de Réaumur, de Copi-
neau, de Dubois, et de Bonnemain, on
en pourroit encore joindre beaucoup d’autres
qui ont été imaginés en France ; mais
c ’en est assez pour avoir l’idee des efforts
faits pour établir dans ce pays, un art capable
de rivaliser avec celui des Egyptiens.
Tous ccs procédés ont réussi plus ou
moins, il est sorti des Poulets des différens
établissements ou on les a mis en pratique;
mais, il faut avouer, la quantité
de Poulets qui sont éclos, n’ejst guère
plus considérable que celle obtenue par les
Grecs et les Romains ; . elle n’est rien en
comparaison de celle qui sort annuellement
des couvons de l’Egypte, et nous avons
toujours , à regretter que nos s a vans an
lieu de vouloir inventer un art nouveau,
ne se soient pas plutôt appliqués à per