
FAISAN A COLLIER.
I»ha<<anüs Torqautas ^-Primus, Mlhh
Mi r jl • S o n n i n i , commet une erreur s
en considérant le Faisan à collier de la
Chine, comme une variété du Faisan
vulgaire de ce m.rne pays ; lé résultat
de mes observations nPa prouvé, que le
Faisan à collier, est une espèce distincte
et sc parée du Faisan vulgaire, qui, s’unit
bien en domesticité avec ce dernier et
qui produit des bâtards féconds, lesquels
sc reproduisent également; mais, ceci ne
prouve en aucune manière, que ces
oiseaux sont de la même espèce; quoique
Sonnini, eu égard à cette seule circonstance
, décide d’après les expériences de
Manduyt sur rident'te, de ces deux espèces.
Sans faire encore attention aux dissemblances
bien marquées dans les couleurs,
du plumage, qui se trouvent toujours
entre le Faisan à collier et le Faisan
vulgaire; nous remarquons; que ce n’est
pas toujours une conséquence certaine de
l'identité des espèces, lorsque les individus
de celles-ci produisent ensemble
cies bâtards féconds. Ceci n’est point un
fait, en opposition directe à l’infécondité
des métis, dont l’impuissance seule, sert
de preuve à la grande disparité • qai
existe, entre les deux espèces qu’on a
employées à cette production.
Il suffira d’alléguer ici comme exemple,
la fécondité des Coqs et des Poules
qu’on obtient, en unissant des espèces
différentes-, car, ou ne saurait raisonnablement
disputer l’existance de plusieurs
espèces très distinctes de Coqs et de
poules; les détails que j’ai présenté sur
ces oiseaux, v e n d e n t témoignage d e cette
vérité. La fécondité des Hoccos qui pro-
viènent de deux espèces différentes, offre
une seconde preuve incontestable, a l'appui
de ce que je viens d’alléguer.
Il est encore ici le cas d’observer ;
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