
 
        
         
		gitudinales  le  long  de  la  baguette:  trois  
 ou  quatre  de  ces  pennes  ont  une 
 large  bande  blanche  ,  qui  borde  toute  
 ia  longueur  des  barbes  extérieures ;  les  
 autres  plumes  s^uon^aires  les  plus  proches  
 du  corps  sont  rayées  longitudinalement  dç  
 blanc,  bleuâtre:  la:  queue  porte  dos  rayes  
 ondées  d’un  blapç  bleuâtre  sur  fond  noir;  
 les  pieds  sont  nerveux  et  d’un  brun- 
 Jioirâtre,  l’iris  est  brun. 
 Le  Cornai  habite  les  régions  de  la  brûlante  
 Afrique,  c’est.,  dans  les  pays  des  
 Grands  Namaquois,  et  dans  l’intérieur  des  
 terres  de  la  Guinée,  qu’elles  vivent,  en  
 grandes  bandes  de  quelques  centaines.,  composées  
 de  plusieurs  couvées  réunies;  elles  
 font  retentir  les  déserts  de  leurs  cris  discordants  
 et.  sinistres;  c’est  particulièrement  
 aux  premiers,  rayons  du  soleil,  et  vers  
 la.  chute  du  jour  ,  que  ces  cris  aigus  
 sont  les  plus  fréquens.  Leurs  moeurs  sont  
 du- reste,  -les  mêmes  que  celles  des  espèces  
 voisines.;  elles  se  nourrissent  également  dq  
 toutes  sortes  de  graines,  de  vers,  d’niseetc*  
 et  de  bayes.  } 
 Si  les  espèces  des  peintades -Métrées-:.et  des  
 peintades  C o r n a i n e   sont  point  réduites  
 à  une  domesticité  aussi  parfaite,  que  les  
 M.éléagrides  ou  poules  Numidiqucs.  des  anciens  
 ,  si  elles  sont  même  encore  -rares  
 dans  les  ménageries  comme  objets  de  curiosité, 
   on  ne  doit  pas  s’imaginer  que  le  
 naturel  plus  sauvage  ou  la  différence  de  
 moeurs  en  sont  les  causes ;  je  puis  assurer  
 que  ces  espèces  sont  aussi  faciles  
 à  rendre  domestiques  que  les  Méléagrides  ;  
 mais  jusqu’ici,  on  n’a  point  encore  fait  
 des  tatives  pour  se  les  rendre  familières*  
 l’Homme  depuis  longtems  facile  possesseur  
 d’un  oiseau,  réduit  à  la  domesticité  par 
 des  essais,  dont  les  premières  tentatives 
 remontent  à  des  teins  très  reculés,  n’a  
 de - lors  plus  songé  à  augmenter  le  nombre  
 de  ses  jouissances,  en  étendant  ses  vues  sur  
 des  espèces  analogues,  desquelles,  il  ne  
 pouvoit  en  apparence  se  former  un  nouveau  
 but  d’utilité.  l’Existance  de  ces  oiseaux  
 dans  l’intérieur  des  terres  à  retardé  leur  
 découverte,  aussi,  les  Grecs  et  les  Romains  
 n’ont  ils  jàmains  possédés  ces  espèces  -dans