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 peuvent  entrer  dans-  la  composition  dé 
 leur  nourriture  ;  on leur  offrira  aussi  de 
 tcms  en  tems de  la  mie  de  pain  racie. 
 Outre  cette  nourriture,  on  leur  donnera  
 la  faculté  de  chercher  dans  les  champs  
 toutes  sortes  d’insectes,  de  limaçons  et  de  
 vers,  de  l’herbe  et  d’autres  végétaux,  ce  
 qui  les  fortifie  et  les  préserve  de  maladies;  
 on  aura  soin  de  ne  leur  offrir  que  de  
 l’eau  limpide,  et  de  les  abriter  s’il  survient  
 une  forte  bourasque  de  pluie,  de  vent  ou  
 de  tonnèrre ;  à  l’age  d’un  mois  on  les  conduira  
 dans  les champs  et  on  supprimera 
 totalement  toute  autre  nourriture. 
 La  Jvesce,  les  poids  carrés;  l’ers,  sont  
 un  poison  pour  les  poussins  d’Inde  ;  et  si  
 dans  leur  pâtée,  on  fait  entrer  une  surra-  
 bondance  de  laitue  ,  l’usage  immodéré  de  
 cette  plante  les  relâche  ;  t o r ,  pour  peu  
 qu’ils  soient  dévoyés  ,  c’en  est  fait  d’eux  ;  
 aucun  remède  ne  les  garantit  de  la  mort.  
 Il  faut  donc  s’attacher  à  leur  administer  de  
 pre'férence  les  herbes  aromatiques  ,  plus  
 propres  à  les  échauffer  qu’a  les  rafraîchir.  
 t  II  existe  aussi  dans  les  champs  quelques 
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 'plantes  préjudiciables  à  la  santé  des  Dindons,  
 et  qui  sont  de  même  pour  les  canards  et  
 les  oies  un  véritable  poison ;  telles  sont  la  
 .jusquiame,  la  grande  digitale  à  fleurs  bleues,  
 la  ciguë  ;  ces  plantes  devroient  être  indiquées  
 aux  conducteurs  des  troupeaux,  pour  
 ies  arracher  par - tout  où  ils  ont  eontume  
 de  les  mener  paître. 
 Lorsque  les  jeunes  Dindons  viennent  d’é-  
 elore,  ils  ont  la  tête  garnie  d’ une  espèce  
 de  duvet  ,  et  n’ont  encore  ni  chair  glanduleuse  
 ni  barbillons  ;  ce  n'est  qu’a  six  
 semaines  ou'  deux  mois,  que  ces  parties  se  
 développent,  et  comme  on  le  dit  vulgairement  
 j  que  les  Dindons  commencent  à  
 pousser  le  rouge  ;  le  tems  de  ce  développement  
 est  un  tems  critique  pour  eux,  
 comme  celui  de  la  dention  pour  les  enfants,  
 et  c’est  alors  qu’il  ,  faut  mêler  du  vin  à  
 leur  nourriture  pour  les  fortifier;  quelques  
 tems  avant  de  pousser  le  rouge,  ils  commencent  
 déjà  à  se  percher.  Il  est  rare  
 qu’on  soumette  les  Dindonneaux  à  la  castration, 
   comme  les  Poules,  ils  engraissent  fort  
 bien  sans  cela,  et  leur  chair  n’en  est  p*f 
 Tpmc il.  b  b