
H I S T O I R E
séparer ceux qui doivent être vendus on
consommes de ceux qui sont destines a
la. couvaison, et ne jamais les mettre sous
la Poüle sans les avoir examines à la
lumière d’une chandelle pour savoir s’ils sont
fécondés et de quel sexe sera l’oiseau à
naître ; et à 11e pas oublier d’inscrire sur
un registre le jour où la Poule les adopte,
afin d’avoir l'époque précise où ils doivent
éclore, et de pouvoir exercer la surveillance
qipexigent les derniers moments de
Vincubation.
Quelquefois la Poule éprouvé de la difficulté
à pondre. On a essaye’ dans cette
circonstance, avec succès, de lui mettre
quelques grains de sel clans l’anus. Souvent
C’est un peu d’ail. La fille "'de basseeour
doit même se servir de ce dernier moyen
pour découvrir le lieu ou elle a pondu à
son “ insu. Comme elle est pressée alors
de déposer son oeuf, sa marche vers le
nid est accélérée; on la suit, et bien-tôt'
on surprend son secret.
Quoique la soif chez la couveuse soit
plus impérieuse que i l faim,te * * il arrive souvent
qu’elle demeure constamment sur scs oeu.3
deux fois vingt-quatre heures .sans boire
ni manger. Quand la fille de basseeour
s’apperçoit, de cette opiniâtreté, elle doit
la lever çt la déterminer à prendre son
repas, mais c’est seulement dans ce cas;
car il vaut mieux qtùelle se lève et se
replace çllenmême sur ses oeufs, comme
aussi lui laisser exclusivement le soin de
les retourner.
Mais c’est surtout le jour que les petits
doivent éclore qu’ils est nécessaire que la
fille de .-basseeour redouble d’attention, soit
pour favoriser leur sortie, soit pour les
fortifier quand ils sont hors de la coque,
soit enfin pour les soins qu’ils exigent pendant
tout le tems qu’ils vivent sous la
tutelle de ' la mère.
Il convient qu’elle possède les connois-
sanccs rélativcs à l’opération qui les cha-
ponne, aux meilleurs procédés qui les engraissent,
qu’elle sache distinguer les alimens
qui écbafient d’avec ceux qui les rafraîchissent,
ceux qui font le plus de profit et
coûtent moins ; qu'elle mette à part chaque
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