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 qui  les  exitent  à  pondre,  tel  què'^dm  ebe-.  
 nevis  et  du  Sarasin ;  elles  font  cependantd’ordinaire  
 deux  pontes  par  an,  d’environ  
 quinze  oeufs,  so-uvent-  moins  ,  sur  toutdans  
 les  climats  septentrionaux  les  oeufs 
 sont  blancs  avec  quelques  petites  taches  
 d’un  jaune-  rougeâtre-. 
 Les  petits  au  sortir  de  l’oeuf  sont  très 
 foibles,  il  leur  faut  des  soins  particuliers  
 pour-  les  conserver  en  vie  ;  le  grand  soleil  
 les  tue  presque  subitement |  le  froid  
 les  morford;  mais,  c’est  principalement  de  
 l ’humidité  qu’il  est  nécessaire  de  les  garantir  
 ,  sans  qoui  ils  périssent  tous ;  même  
 j-usqu’à  la  rosée  leur-  est  pernicieuse  ;  un  
 terrein  élevé,  sablonneux  et  sec,  leur  convient  
 ;  et  ce  n’est  encore  que  par  des  
 soins  bien  dirigés,  que  l’économe  parvient  
 à  en  tirer  un  parti  profitable. 
 Comme  je  dist-ine  cet  ouvrage,  non  seulement  
 à  l’usage  des  naturalistes  ,  mais  
 aussi  à  ces  amateurs  qui  s’occupent  plus  
 particulièrement  d’économie  rurale  ;  il  m’a  
 paiu  utile,  de  donner  en  substance  cette 
 -partie  qui  a  rapport  au  Dindon,  que  j’ai  
 trouvée  décrite,  dans  l’excellent  ouvrage  des  
 oiseaux  d’Allemagne,  par  M.  Bechstein. 
 Les  Dindons  vivent  en  [polygamie,  un  
 seul  Coq  suffit  pour  douze  ou  quinze  femelles; 
   celles-ci  peuvent  servir  cinq  années,  
 -mais  .les-1  Dindes  de  deux  et  de  trois  ans  
 sont  les-  plus  assidues  couveuses  ;  celles  
 qui  n’ ont  qu’un  an,  ne:  donnent  point  assez  
 de1  soins  à  leur  couvée;  on  choisira  toujours  
 les  plus  grosses  et  les  plus  fortes. 
 L’accouplement  a  lieu  comme  dans  les  
 Coqs  ,  mais  cet  acte  n’ est  point  aussi  
 souvent  répété ;  voilà  pourquoi  les  „oeufs  
 sont  souvent  clairs,  et  que  la  Dinde  n’en  
 pond  guère  plus  de  vingt-huit;  dans  les  parties  
 froides  de  l’Europe,  la  femelle  ne  fait  
 qu’une  ponte  par  an,  et  d’ordinaire  en  
 mars  ou  en  avril,  mais  dans  les  pays  exposés  
 a  une  température  plus  douce  ,  elle  fait  
 deux  pontes,  la  première  en  février  et  la  
 seconde  en  août;  encore  est  il  nécessaire  
 d’assortir  les  alimens  qui  sont  propres  à  
 échauffer  le  tempérament  de  ces  oiseaux,  
 tels  que  de  la.  graine  de  chanvre,  de  l’avoine  
 chaude,  du  Sarasin,  &c.  a  a  5