
qu’un jeune; les couleurs, ainsi que 1q
nombre des miroirs ou yeux répendus
sur les pennes secondaires des ailes,
l’indiquent assez.
Latliam (b) ne nous apprend rien d’intéres-»
sant concernant ce bel oiseau, qu’il dit
cependant avoir vu au Lévéran Muséum,
ainsi que plusieurs parcelles dans d’autres
cabinets d’Angleterre,
Mardsen (r) fait mention de l’argus
mâle, en le désignant sous le nom de
fameux faisan de Sumatra , il le met fort
au dessus du Paon pour la beaute' dit
plumage ^ mais il.- sera facile au lecteur de
voir par la description exacte que je
Vais donner ce bel oiseau, qu’il est beaucoup
moins riche en couleurs éblouissant
%es que le Paon, Mardsen ajoute que ces
oiseaux portent à Sumatra le nom de c.oo-ow,
qu’ils opt une antipatie décidée pour le
grand jour; mais ceci ne doit être dit que
des individus qui ont perdu la liberté,
ÇJ?') General synopsis p f blrds. v. 4. p. yio,
(_c~) Histoire de sumatra par Mardsen, tra-
iuct. franc, y. 1. p. 187,
la" s leur état naturel ils ne Craignent
pas plus la lumière que tout autre
gallinacé. Mardsen dit encore que les argus
vivent peu après la perte de leuf
liberté, qu’ils sont très farouches et que
leur cri à beaucoup d’analogie avec les
noms que les Indiens leur ont donnés.
Dans les transactions de la société' de
Batavia ( i ) , se trouve une très courte
mais assez exacte desciiption de l’argus ;
le Baron de Wurb qui en est l’auteur,
désigne cet oiseau sous le nom de
iJuno - Voogel) ou oiseau de Junon.
L’argus est une de ces espèces dans
le famille des Gallinacés dont la classification
a du embarasser singulièrement
le naturaliste à système ; une place dans
un des genres de Linné ou de Latham,
ne peut lui être accordée, et c’est
sur des bases aussi légères que peu
conformes aux règles de la classification
, que les auteurs systématiques se
sont permis de le ranger dans le genre
•du Faisan.
GG ?"erhandeltngan y an het Bataviasch GenooU
fehap, ide deel, pag. 461,