
 
        
         
		est  très  commun  au  Cap  de  bonne - espérance  
 ;  un  colon  ne  croit  pas  avoir  
 reçu  convenablement  ses  convives  ,  quand  
 sa  table  n’est  pas  couverte  de  plusiers  
 pièces  de  volaille ;  le  Dindon  y   est  surtout  
 très  -  récherché  ,  il  est  même  du  
 nombre  des  plats  indispensable,  dans  un,  
 festin  Africain. 
 Sonnini  nous  apprend,  que  le  premier  
 Dindon  qui  fut  mangé  en  Françe,  parut  
 au  festin  des  nôces  de  Charles  IX.  en  
 * 5 7  °*  (<§)•  C’est  en  l’année  1524.  que  
 cette  espèce  d’oiseaux  utiles  fut  introduite  
 en  Angleterre,  on  l’avoit  reçue  d’Espagne,  
 où  elle  avoit  été  Spportée  du  Mexique,  
 (A)  (O, 
 (g )   dndrson,  dictionnaire  de  Commerce,  Torn.  
 p.  410. 
 0 0   Sonnini  dans,  P édition  de  Euffon  ,  V.  5.  p.  263.  
 nôte  additionelle. 
 (*5   introduced,  as  is  supposed  into  England, 
 about  th#  year  15  24.  It  is  certain  that  the 
 name  does  not  occur  in  the  list  of  Archibishop 
 Nevil’ s  feast;  nor  is  it  mentioned  in  the  Earl 
 of  northumberland’«  hous«haold>  book-,  so  late  as  
 the  year  t  g  1  a,.. 
 Phi lief optical  transactions, 
 Les  Dindons  sauvages  sont  beaucoup 
 plus  gros  que  les  Dindons  domestiques,  
 jljS  pèsent  de  vingt,  jusqu’à  soixante  livres;  
 leur  plumage  est  çonftammçnt  d’une  couleur  
 uniforme  de  brun  foncé  ;  toutes  
 |es  plumes  sont  ondées  très  légèrement  
 de  traits  fort  déliés  de  couleur  brune;  
 les  mâles  ont  des  teintes  changeantes,  qui  
 donnent  dp  l’éclat  à  leur  plumage  ([K)• 
 Je  n’ai jamais  «u  occasion  de  voir  de 
 ces  Dindons  sauvages,  celui  despose  comme  
 tel  dan?  le  Leverian  Muséum  à  Londres,  
 d;ffère  trop  peu  des  Dindons  ordinaires, 
 pour  en donner  une  figure;  on  dit  que 
 cet  oiseau  a  été  apporté  de  la  Géorgie. 
 Les  Dindons  sauvages  volent  en  troupe  
 nombreuse  de  plusieurs  centaines  ;  ils  
 Ifequçntent  les  bois  et  les  taillis  pendant  
 Je  Jour,  où  ils  se  nourrissent  de  glands;  
 ils  rétournent  le  soir  dans  les  marécages  
 pour  y  passer  la  nuit.  Us  se  perchent 
 sur  les  arbres;  et  on  les  chasse  souvent  
 au  chein  courant. 
 (k~)  Sonnini  dans  P édition  d*  Bugon  yol,  5.  p.  251.  
 note  additionelle.