
je présume qu’il suffira de donner dans
mes planches anatomiques, la forme des
plumes du cou et des petites couvertures
alaires du Coq Sonnerat; celles-ci, comparées
avec les plumes des mêmes parties
du Coq villageois et avec les descriptions
axactes des deux oiseaux, serviront de
preuves pour mon opinion. Voyez pl. s.
fig. i. et 2. plumes du Coq Sonnerat ;
fig. 3. et 4. plumes des mêmes parties dans
le Coq villageois.
Le Coq Sonnerat à de la pointe du bec,
à l’extrémité de la queue abaissée et étendue,
deux pieds quatre pouces; la grosseur
du mâle est d’un tiers moindre que dans
le Coq villageois; il a depuis le plan où
réposent les pieds, jusqu’au sommet de la
tête la crête non comprise, quatorze pouces
et demi. Sur la tête est une crête
édentée, et aux deux côtés de la mandibule
inférieure du bec se forment deux
barbillons, semblables à ceux de nos Coqs
domestiques; seulement la partie nue des
cotés de. la : tête et de la gorge, est plup
I0ns$ér$l5 dans l’espèce du Coq Sonnerat.
Les plumes du sommet de la t'te et
celles du cou deviennent plus longues,
selon qu’elles approchent du corps; leur
forme et leur nature est cependant differente
de ces mêmes parties dans le autres espèces
de Coqs tant sauvages, que domestiques; le
tuyau est gros, très exprimé; il forme une
raye blanche sur toute' la longueur de la plume
jusque vers l’extrémité, ou il se dilate,
en donnant naissance à un épanouissement
de nature cartilagineuse et de forme arrondie;
la plaque est blanchâtre, mince et
très polie ; cette , substance, qui se retrouve
encore plus apparante sur les ailes,
est aussi propre à la Colombe Hérissée
Ça), et aux Jauseurs (b).
Les plumes qui couvrent le dos jusqu’aux
couvertures de la queue, sont
longues et étroites; elles sont d’un brun
noirâtre, marquées de taches plus claires;
toutes ont une large raye blanche qui
suit la direction de la baguette; les
plumes de la poitrine, du ventre, des
( a ) Columba Francia*
(J?') Sambytvjora Garrala et CeJrcrum.
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