
COQ V U L G A I R E D I T DE TURQUI E
e t COQ DE B AN T AM.
Gallus turccicus. Brissi
J e réunis ces deux races qui ne différent
entre-eux que par de très légers caractères;
il seroit peut-être même convenable
de les considérer comme peu dissemblantes
de la race des Coqs villageois ; quoiqu’il en
soit, il semble que le Coq de Turquie et
celui de Bantam ont beaucoup d’analogie
avec l’espèce de Coq Javan que j’ai nomm®
Bankiva; ils se ressemblent pour la taille,
leur queue n’a pas à beaucoup près une
position aussi verticale que dans la race des
Coqs villageois, et ils sont moins grands que
cette dernière; il paroit donc probable que
les Coqs villageois sont une race moyenne
provenue d® l’aliance de l’espèce sauvage
du Jago, avec l’espèce du Bankiva, et que
la race des Coqs de Turquie et de Bantam,
est un produit moins croisé et plus directement
originaire du Bankiva; comme,
les Coqs de Padoue nous semblent des
descendants ::-WJa go, qui auront subi un
moindre degré d ait ration» •
Les Coqs de Bantam..différent des Coqs
de Turquie par dés ‘plumes plus ou moins
longues dont le tarse et souvent même
les doigts sont revêtus. Ces plumes ne
constituent aucune différence spécifique, ci.es
paroissent simplement le produit d’une surabondance
de 'nourriture qui est la suite
inséparable de la domesticité ; le même
effet produit par les mêmes causes se retrouve
, dans plusieurs races de Pigeons
domestiques, qui ont aussi les tarses et les
pieds garnis de plumes plus ou moins
longues.
Cette observation me conduira naturellement
à ranger toutes ms diverses sous-
faces de Coqs pat tus, dans la même souche
avec le Coq villageois à. crête, le Coq
buppé, le Coq de Hambourg* celui d’an»
gleterre et autres races semblables, chez
lesquelles, les dissemblances ne portent pas
sur une organisation particulière.
La race des Coqs de Turquie et de
Bantam se distingue par un ;plumage
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