
 
        
         
		m’a  confirmé  dans  cette  supposition  .  par  
 un  Lait,  dont  il  a  été  témoin.  Etant  à  la  
 cliass-e  dans  les  bois  de  l’Amérique,  il  fit  
 ^ever  une  'petite  bécasse  (Scolopax  minor'),  
 entourée  de  ses  petits,  qui  ne  pouvoient  
 Yoler  ■  étant  allé  à  l’écart  ,  M.r  | Vieillot  vit  
 arriver  la  bécasse,  qui  transporta  tous  ses  
 petits,  en  les  saisissant  par  le  bec. 
 C’est  aux  naturalistes  voyageurs,  à  nous  
 résoudre  ces  ‘questions  embarrassantes,  mais  
 la  plupart  de  ceux-ci,  ne  portent  pas  toute  
 l'attention  necessaire,  que  demande  l'étude  
 des  moeurs,'  . .et.  la-connoissance  de  toutes  
 les  habitudes  des  espèces,  qu’ils  :  sont  à 
 portés  d’examiner;  ce  qui  fait,,  que  nous  
 n’avons  souvent  que  des  notions  imparfaites,  
 sur  les  habitudes  d’un  très  grand  nombre  
 d’animaux  ;  les-voyageurs  d’aujourd’hui,  veulent  
 faire  marcher  de  concert  tous  les  
 genres  d’observations,  et  par  cela  même,  
 Us  négligent  cie  porter  l’attention  e t ..  le  fini  
 du  travail,  que  demande  chaque  partie,  pour  
 pouvoir  servir  avec  quelque  fruit,  aux  
 progrès  des  sciences. 
 J’invite  les  naturalistes,  à  ne  point  dé- 
 PÀUXI IÏOCCO ET  P£NE£OPE.  475 
 1  trop légèrement sur l’apparante  idendes  
 es:pèccs ,  qüi composent  le  genre 
 dope  ; je m’y suis souvent  abusé** 
 ti  d’av->ir bien - saisi les  caractères 
 qui  -distinguent  ces  espèces,  dont  le  plumage  
 n’offre  que  peu  ou  point  de  dissemblance  
 ;  et  chez  lesquelles,  les  caractères  
 qui  tiennent  aux  formes  ext ér i eur ,  
 sont  très-peu  apparents.  Il  est  éga.e-  
 ment  utile  de  dire,  particulièrement  pour  
 les  Hoccos-,  qu’on  doit  avoir  soin,  avant  
 d’e'tablir  des  comparaisons  ou  juger  des  
 disparités  dans  ces  especes ;  de  s’asseur „  
 si  les  individus  sur'  lesquels  on  veut  les  
 établir,  sont  originaires  de  1 état  de  sa rivage  
 ,  ou  bien  s’ils  ont  été  produits  
 en  domesticité. 
 Le  grand  nombre  d’individus  nés  dans  
 les  ménageries  de  Hollande  ,  ont  successivement  
 passé  dans  les  collections  publiques  
 et  dans  celles  des  amateurs';  ces  
 individus  ,  particulièrement  ceux  des  trois  
 espèces  de  ïïotco  'Itucholi,  CoxiHtJi  c<■  Hitu-*  
 poranga,  sont  très-souvent  le  produit  mixte  
 de  ces  trois  espèces  ;  puisque  dans  nos