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 estimables,  à  ces  hommes  illustres  ornements  
 de  leur  siecle,  qui  ont  consacres  les  plus  
 beaux  jours  de  leur  vie  à  l'étude  de  la  
 nature;  je  leurs  suis  redevable  dis-je,  des  
 raisons  qui  m’ ont  porte'  à  ne  point  suivre  
 leur  méthôde,  en  plaçant  lé  Coq  dans  le  
 genre  Phasianus  de  Linné'  (a):  maisçn  adoptant  
 préférablement  ie  sentiment  de  Gesnér,  Al-  
 drovande,  Frisch,  Brisson,  et  Illiger,  et  en  
 formant  du  Coq  un  genre, isolé  sous  l’ancienne?  
 dénomination  générique  de  Gatlus. 
 Il  est  vrai  que  Linné,  Latnam,  et  Lacé-  
 péde,  les  principaux  et  les  meilleurs  nomen-  
 clateurs,  n’ont  pas  donné  unê  grande  précision  
 aux  caractères  génériques  de  leur  division  
 Phasianus,  ces  auteurs  étoient  à  mêmes  
 sous  ce  rapport,  d’introduire  dans  le  genre  des 
 ( a )  L ’on  verra  par  la  suite  dans  les,  autres  genres,  
 et  principalement  à  l ’ article  des  faisans,  qu’ il  s’ est  
 bien  trouvé  d’autres  oiseaux  que  Linné  à  considéré  
 comme  assortis  à  son  genre  Phasianus  les  quels  cependant  
 ne  se  trouvent  avoir  nuis  rapports  aveô  
 nos  vrais  Faisans.. 
 espèces  qui  étoient  entièrement  étrangères  
 à  nos  vrais  Faisans  ,  ce  dont  aussi  ils  se  
 sont  permis  un  ample  usage. 
 Le  edèbre  professeur  Cuvier  (a)  a  déjà  
 fait  observer,  que  Linné  avoit  eu  tort  de  
 réunir  les  Coqs  au  genre,  des  Faisans. 
 ,  Quoique  me,  '  conformant  aux  .vîtes  de  
 Mr.  Brisson,  et  Illiger,  que  d’accord  -avec  
 ces  auteurs,  je  me  voye  fondé  à  rétablir  l’ancien  
 genre  du  Gaîîus ;  je  suis  cependant  loin  
 d adopter  les  caractères  qu’ils  donnent  comme  
 propres  au  genre  Coq,  mais  je  me  vois  
 en  même  tems  contraint  de  les  conserver  
 comme  base  fondamentale;  les  individus  nouveaux  
 que  nous  aurons  a  décrire,  détruisent  
 presque  totalement  dans  ce  genre  toute  
 espèce  de  classification  méthodique.  > 
 Nous  voyons  a  chaque  feuille  du  grand  
 .livre  de  la  nature,  que  nos  classifications  
 purement  méthodiques  nous  conduisent  à  
 nous  contredire  Souvent  ;  évitons  'donc  ce  
 défaut  en  n’étendant  ces  classifications  qu’au- 
 |  O)  Tableau  Elémentaire  de  Phisto're  naturelle  des*  
 .animaux  page  245,