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 avec  quelque  peu  de  soins  il  réussit  
 parfaitement ;  il  s’apprivoise  ■  plus  facilement  
 que  le  Faisan  vulgaire,  qui  vit 
 dans  nos  bois  dont  il  fait  l’ornement ;  
 ses  petits  sont  moins  difficiles  à  -elevef 
 que  ceux  du  Faisan  tricolory  enfin,  c’est  
 le  plus  robuste  de  toutes  les  espèces  de  
 Faisans  que  nous  connoissons ;  il  seroit 
 faiême  propre  à  peupler nos parcs et 
 nos  bois,  si  sa  livre'ey dont Pe'clatante 
 blancheur,  attirant  plus parti*ïulièrement 
 sur  lui  les  oiseaux  rapaces  en le de'signant  
 de  loin  a  leurs  regards  perdants^  
 ne  nous  empéchoit  de  l’élever  à  cette  fim 
 FAISAN  VULGAIRE. 
 Phasianu»  coichicùs.  Lath. 
 ^CjfuENEAU  de  Montbeillard,  le  zèle  
 ’collaborateur  de  Buflbn  à  qui,  1 histoire 
 naturelle  est  redevable  d’un  nombre  de  
 faits  intéressants',  nous  donne  l’article  suivant, 
   concernant  la  vraie  patrie  du  Faisan  
 vulgaire» 
 Il  suffit  dit  cet  auteur  ,  de  nommer  
 ■)}  cet  oiseau  pour  se  rappeler  le  lieu  de  
 y,  son  origine.  Le  Faisan  ,  c’est  à  dire  
 y,  l’oiseau  de  phase,  étoit  dit-oh,  confiné  
 y,  dans  la  Colchide  avant  l’expédition  des  
 ■)f  Argonautes ;  ce  sont  ces  Grecs  qui  en  
 remontant  le  Phase  pour  arriver  à  
 Colchos  ,  virent  ces  beaux  oiseaux  re-  
 ^  pendus  sur  les  bords  du  fleuve  et  qui,  
 „   eu  les  rapportant  dans  leur  patrie  ,  lui  
 ,,  firent  un  présent  plus  riche  que  celui  
 „   de  la  Toison  d’or.  Encore  aujourd’hui  
 ÿ)  les  Faisans  de  : 1a  Colchide  ou  Mingrelie*  
 Zome  II.