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 „   clens  ne  les  ont  point  connus  et  que  
 „   les  naturalistes  n’ont  commence'  à  en  
 „ ‘parler  qu1 après  la  découverte  de  l'Amérique.” 
 Mous  pouvons  dire  positivement  que  
 l’opinion  de  Eilfton  n’a  pas  été  confirmée  ;  
 ce  Coq  sans  croupion  n'est  pas  originaire  
 du  nouveau  monde,  puisque  l’espèce  primitive  
 habite  les  immenses  forêts  et  les 
 lieux  inhabités-  de l’île de Ceylan;  la 
 pÉQvjie  construit  son nid  à  terre,  il  est 
 g r o s s iè r e m e n t  entrelacé  d’herbes  fines  et  
 r e s s e m b le   aux  nids  des  perdrix.  Le  naturel  
 de  cet  oiseau est  farouche,  le  Coq 
 fait  entendre fréquemment son chant qui 
 moins  sonore que  celui de nos Coqs 
 ■ domestiques, a  cependant la même cadence. 
   Tes Chingulois désignent cette 
 espèce  par  la  dénomination  de  Walliki-  
 Jtili,  ce  qui  signifie  Coq  des  bois. 
 Les  caractères  distinctifs  de  cette  espèce  
 c o n s is te n t,  dans  lo.  manque  du  dernier  vertèbre  
 du  dos  qui  porte  la  carnosité  qu’on  
 nomme  croupion;  l’absence  de  ce  vertèbre  
 est  la  cause  naturelle  que  les  Coqs 
 et  les  Poules  de  cette  espèce  manquent,  
 les  pennes  caudales,  ainsi  que,  toutes  les  
 couvertures  qui,  chez  les  autres  oiseaux  
 se  trouvent  implantées  dans  ie  croupion;  
 l’espèce  se  distingue  encor  •  des  a  t  es  
 Coqs  dont  nous  avons  parlés,  par  sa  crête  
 arrondie  et  sans  échancrures. 
 La  taille  de  ce  Coq  m  surée  depu  s  le  
 plan  des  pieds  au  somm A  de  la  tête  y  
 compris  la  crête,  est  'de  quinze  pouces,  
 il  porte  treize  pouces,  mesuré  depuis  le  
 bout  du  bec  jusqu’à  l’extrémité  de  la  partie  
 charnue  du  croupion. 
 La  tête  de  cet  ciseau  est  ornée  d’une  
 crête  charnue  sans  échancrures ;  lés  joues  
 jusque  derrière  les  oreilles  de  même  qu’une  
 partie  de  la  gorge  ,  sont  dénués  de  plumes; 
   de  la  base  de  la  mandibule  inférieure  
 pendent  deux  appendices  * charnus,  
 comme  dans  nos  Coqs  vulgaires ;  ces  parties  
 charnues  sont  rouges ;  les  plumes  de  
 la  nuque  sont  longues  et  effilées,  leurs  
 barbes  desunies  et  soyeuses  sont  marquées  
 d’une  tache  longitudinale  de  couleur  noire  
 qui,  est  entourée  de  jaune  légèrement