
dans les oeuvres de Spallanzani (o), les
épreuves nombreuses; faites par ce savant
sur l’organe digestif du Coq.
A proprement parler le ' Coq a trois
estomacs, le premier est le gésier; le
second se remarque un peu plus bas dans
une dilatation de l’oefophage, et le troisième
est cette poche musculeuse dont je
viens de parler; ce dernier estomac est
compose' suivant Beclistein de quatre muscles
principaux, qui opèrent le méchanisme
le plus actif sur ce viscère. Le
tube intestinal mesure plus de cinq fois
la longueur de l’oiseau ; les deux coecum
ont six pouces et prennent leur origine
il l’endroit ou le colon se réunit à l’i~
lion. Les testicules du mâle sont en
proportion du volume du corps beaucoup
plus grands que dans les autres oiseaux.
La trachée s’élargit un \ peu en entonnoir
vers le larynx supérieur; elle se rétrécit sensiblement
vers le larynx inférieur; ce
dernier est très comprimé ; ses parties
0 0 Opuscules de Physique animale et végétale.
latérales sont garnies d’une seule pièce
membraneuse, qui n’est point soutenue par
des anneaux - cartilagineux; le cartilage qui
traverse intérieurement le larynx, au lien
d’être soudé (comme chez le Dindon)
dans le milieu du dernier demi anneau,
est Suspendu à . deux pièces triangulaires
attachées sous la partie antérieure et pos®
tériéure de cet anneau. Les bronches
n’ont point d’anneaux entiers, leur partie
interne est garnie d’une membrane; toute
la trachée me paroit susceptible de s’a®
longer et de se racourcir sensiblement,
et le lafynx inférieur également capable $
d’ere comprimé et d’être dilaté, suivant lèé
sons que l’animal veut produire : il est
probable, comme l’observe M*. Cuvier, que
le son si aigu du Coq est produit par
cette compression du larynx inférieur.
Dans l’intérieur du haut de la trachée
immédiatement à l’ouverture de la glotte |
je n’ai remarqué qu’une très légère protubérance
, mais point de socle ou triangle
osseux, comme dans les Pauxis, les
ÎIoccos et les Pénélopes. Voyez Iç
B à