
s’ unit pas de son plein gré avec les Poules
et cette observation a été constatée par tous
ceux, qui ont été* à même de voir ces
oiseaux, dans les ménageries ou on les laissé
vivre ensemble. Quand aux couleurs du
plumage du Faisan Cocquard, il varie prodigieusement
d'individu a individu, la livrée
de ces oiseaux, prend toutes les couleurs que
l’on voit répandues sur le plumage des
Poules vulgaires; cet accident seul, marque
déjà l’empreinte de la domesticité.
Les formes et les attributs caractéristiques
de l’espèce, s’altèrent aussi sous plusieurs
rapport; le cercle [rouge formé par ce
tissu velouté qui eutoure les yeux du Cocquard,
n’est pas aussi grand, ni d’un rouge
aussi vif que dans le Faisan : la’ queue n’est
pas aussi longue, ni rassemblée de même en
faisceau: mais elle est étalée, un peu rélevée
dans son milieu ; les pennes qui la
composent, vont en diminuant considérable«
ment, celles du milieu ne sont pas aussi larges;
ni ne forment pas la goutière renversée;
en général tout annonce en cet oiseau,
un être sensiblement dégénéré; son port,
scs habitudes, tout son naturel enfin,
nous retrace l’ être misérable, privé de la
plus douce sensation, que la nature ait
accordée à toutes ses créatures.
LE F A I S A N RO U S SÀ RD . M é t is .
Phasianus colchicus, hybridas. Ml}:',
X«Jne autre sorte de métis bien plus difficile
à obtenir, est le produit duFaisan tricolor de la Chine, avec le Faisan vulgaire ou Colchique
: cet oiseau paré d’une éclatante livrée
a vécu plusieurs années dans ma ménagerie;
sa dépouille, fait maintenant partie de mon
cabinet.
L ’oiseau qui fait le sujet de cet article ^
est le produit du faisan * tricolor mâle (o ),
avec la femelle du faisan vulgaire (b) ; son
plumage magnifique paré des couleurs
les plus brillantes, n’est pas inférieur
(V) Phasianus pleins. L a th ,
P h a s ia n u s C o ich h u s , L a th .