dans la multiplicité des viscères ou les alimenk
sont préparés avant de se rendre â l’esto^
mac: les - ruminans fournissent beaucoup de
lait et les Gallinacés font beaucoup ■ d’oeufs,
même sans l’intervention des mâles ; leur genre
de vie est paisible et tranquile à l’égal
de celui des ruminans'; qpmmé ccs ' derniers
ils sont polygames leur frénésie ’ dans le
tems des amours est poussée au plus haut
degré. C e : sont des animaux' lourds, qui
volent peu et ne se déplacent point facilement;
leur stupidité égale celle de quelques
ruminans; ils supportent mieux qu’aucun
. autre genre d’oiseaux la contrainte et Tétât
de domesticité ; quelques espèces portent
des protubérances osseuses sur le front.
La structure la plus commune du conduit
aérien ou de la Trachée artère des oiseaux, est
d’ordinaire de forme cylindrique d’un diamètre
presque toujours égal dans toute sa longueur,
depuis son adhérence à la langue jusqu’à son
entrée dans le Thorax; c’est la qu’elle se
divise en deux branches appelées bronches,
celles-ci se jettent dans les lobes des poumons
auxquels ils sont adhérants ; telle est
; presque ''".généralement :1a construction de la
.Trachée dans la plupart des espaces; M en
est - cependant chez qui ce canal va en
.diminuant de diamètre,..puis s’élargissant tout
•d’un coup extraordinairement, ou se présentant
en anneaux applatis ou bien en tuyaux
’■ osseux--,' dans d’ autres (et .c ’ est principalement
le cas chez les • canards et autres
"oiseaux, d’eau). il se forme à l’endroit de
la bifurcation de la trachée un larynx inférieur,
dont les formes sont variées; chez
quelques espèces le larynx inférieur est pour
vu. de muscles propres à cette partie, dans
d’autres enfin ce conduit aerien décrit plusieurs
sinuosités, et se dirige d’une façon
toute particulière soit entre les tégumens,
soit en s’introduisant dans la capacité cLu
sternum, ou apres- a vo ir foi nie plusieurs
circonvolutions il entre dans la cavité du
thorax, («)
çVj' Voyez pour de plus amples details sur la
forme des trachées artères, l ’anatomie comparée
du célébré Professeur Cuvier ; vol. 4. et le mémoire
de l’ habile ornithologiste Lathatn, dans les
Transactions de la Socitlè Linnéenne. V . 4. P. 90»
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