
PEINTADE MITREE,
Numida Mitra ta. Ltahl
n s l’article précédent il a été d:t^
qu’on observe dans l’espèce de la pein-
tade vulgaire ou Méléagride plusieurs variétés
, décrites par les auteurs , comme
autant d’espèces ou de races particulières
, dont l’existance, doit être attribuée
à l’influance des divers climats dans
lesquels ces Peintades se trouvent transportées
; peut - être seroit il même plus
naturel de croire, que ces variétés doivent
leur origine à un simple hasard , à une
constitution vicieuse, ou bien à une dégradation
produite par l’etat de domesticité'.
' Il existe cependant des espèces, chez
lesquelles les principaux caractères sont si
diftérens, dont la taille, ainsi que plusieurs
autres attributs ont si peu d’analogie avec
les Peintades Méléagrides, qu’on ne sauroit
se refuser de les admettre comme des
espèces di-stinctes, qui par oissent mériter
notre attention particuliere, en ce qu’elles
n’ont été connues que depuis un petit
nombre -d’années, et que ces Peintades
ont été trouvées dans l’état de sauvages.
La Peintade Mitrée a été indiquée très
succintement, d’abord par Pallas et ensuite
par Latham, et Sonnini, ces derniers auteurs
en ont parlés, d’après le Spicileges
du voyageur Russe. Nous nous proposons
d’ajouter quelques nouveaux d’étails, qui
serviront à la connoissance plus parfaite
de cette espèce et de la suivante.
La peintade mitrée a les moeurs et les
habitudes de la méléagride, son cri peu
différent est également continu et discordant;
sa taille esr encore pareille; elle
mesure en totalité vingt pouces; son tarse
a trois pouces, et le doigt du milieu
avec l’ongle à deux pouces sept-
ligncs ; dans Pétât d’adulte son casque
s’élève à environ un pouce sepf-lignes
au - dessus du crâne ; dans les jeunes