
 
        
         
		Il  a  été  depuis  longtems  décidé'  que  îTndb»  
 est  le  berceau  du  Paon.  C’est  dans  les  cou*  
 tre'es  de  l’Asie  Méridionale  9  et  dans  le  
 vaste  Archipel  des  Indes,  que  cet  oiseau  
 paroit  avoir  fixé  sa  demeure  et  vit  dans  l’état  
 de  liberté.  Tous  les  voyageurs  qui  oigt  visité  
 ces  pays.  en.  font  mention.  Thcvcnot  en  a  
 trouvé  un  grand  nombre  dans  'la  province  du  
 Guzurate  (a).  Tavernier  dans  toutes  les  Indes  
 (b).  Payrard  aux  environs  de  Calicut  (y)-  
 Labillardière  dit  que  les  Paons  sont  communs  
 dans  Plie de Java (d).  Nous  savons  que  lâchasse  
 du  Paon  est  un  des  plus  grands  amusements  
 au  Bengale  ( e) ,   (ƒ )   et  dans  les.  Iles  de  Java 
 (a-)  Thevenot,  Voyage  au  Levant,  tom.  3,  p.  18. 
 (p)  Voyageât Tavernier,  tom.  3.  livre  1.  p. 57  et  
 Veyage  de  Payrard,  tom.  1 ,  p.  426. 
 0 0   Pr°ya5{t  **  r^elltre!is  de  1*  Peirquse,  tom.  Z y  
 f .   3 r4* 
 (e~)  Quand  aux  Paons  dont  on  distingue  deux  ou  
 trois  sorte*  il*  sont  partout  très  multipliés $  le  nom  
 de  Morebunjty  que  porté  un  canton  de  la  province  
 d'Orixa,  signifie  district  dss  Paons.  —   Annales  des  
 Voyages  par  Malte - Brun  v.  6,  p.  80.  à  l'article;  
 parties  de  citasse  des  Anglais  dans  l'Inde  ;  par  le  
 Colonel  G.  Ironside. 
 .(ƒ)  Sur  la  côte  de  Malabar  le  gibier  abonde;  il  se 
 et  de  Sumatra;  mais  cette  chasse  est  dangereuse  
 ,  la  proximité  du  Tigre  est  presque  
 certaine  dans  les  lieux  qui  sont  abondamment' 
   peuplés  de  Paons,  ce  carnivore  ayant  
 une  prédilection  particulière  pour  la  chair  de  
 ces  oiseaux,  oblige  les  chasseurs  à  prendre  
 beaucoup  de  circonspection. 
 Tous  les  écrivains  s’accordent  à  dire  que  
 les  Paons  habitent  les  contrées  de  l’Inde  et  
 y   vivent  dans  l’état  de  liberté ;  mais  aucun  
 auteur  n’a  donné  une  description  fidele  faite  
 d’après  la  nature;  on  ne  voit  point  de  figure  
 qui  représente  ces  beaux  oiseaux;  au  contraire, 
   ceux  qui  comme  Brisson,  Bufibn,  
 Latham  et  Sonnini,  ont  décrit  nôtre  Paon,  
 se  contentent  de  dire,  que  les  Paons  sauvages  
 des  , Indes  11c  diffèrent  des  nôtres  qu’en  cc  
 qu’ils  sont  plus  grands  et  plus  forts. 
 On  ne  saurait  déterminer  avec  précision 
 prend  fort  aisément;  le  seul  Paon  est  difficile  à  approcher; 
   on  ne  laisse  pas  d’en  prendre  ec  d*en  manger  
 très  souvent;  les  plumes  sont  en  usage  dans  
 toute  l ’ Asie;  on  s’ en  sert  à  faire  des  parassols,  pour  
 les  personnes  de  qualité  ;  et  des  éventails  enrichis  
 d’or  et  de  pierreries*,  les  Malabars  ont  aussi  chez  
 eux  de  toutes  sortes  de  Volailles.  Dsllon  Voy.  au*  
 Indes  p.  90.