Derrière, sont deux ouvertures : l’une à gauche
communique à des appartemens voisins ( i) , à
un couloir et à une rampe (g) qui descend dans
les cours : les murailles de ces derniers appartemens
sont élevées de 5 mètres au-dessus du sol.
L’autre ouverture donne issue dans la seconde
galerie (b), à laquelle on communique aussi par
le couloir parallèle. Cette galerie, que nous
nommons celle du nord-ouest, est longue de
40 mètres 95 centimètres [12 6 pieds] : elle forme à-
peu-près un angle carré avec la longue galerie du
nord-est, dont nous avons parlé ; vers la moitié
de sa longueur, on trouve à droite la rampe (g),
sur le mur inférieur de laquelle il y a deux courtes
inscriptions grecques*. A l’extrémité nord-ouest
de la galerie, est un petit temple (voy. le détail
pl. X X X , fig. 3, point e) : sa longueur totale
est de 15 mètres 56 centimètres; il se compose
d’une salle longue, terminée par un petit trottoir,
où deux petites colonnes reposent sur le sol du
temple. Deux autres parties de colonnes s’élevaient
sur les murs latéraux et formaient un
petit portique devant le sanctuaire, pièce carrée
où sont trois ouvertures**. Les angles extérieurs
* Voyez à la fin de ce volume.
** J’ai considéré comme des temples les divers e'difices à colonsont
toujours pareils à ceux que j’ai décrits, une
partie des murs ont encore toute leur hauteur;
ceux de la galerie sur-tout sont assez hien conservés
(voy. la vue générale, pl. XXIII, et en
haut du dessin). À la sortie de ce petit monument,
“à droite, sont des appartemens (ij et un
couloir qui conduit à une rampe, par laquelle
on descend dans la grande cour de l’entrée principale.
Revenons de nouveau à l’édifice centrai,
et parcourons la troisième galerie du sud-ouest,
située dans l’angle sud : avant d’y entrer, on trouve
à droite les appartemens (i) > qui consistent en
trois pièces longues. L’entrée de la galerie Ç c j
■est elle-même une pièce longue, où l’on voit
cinq.colonnes qui la partagent et semblent avoir
été prises en partie dans un mur de séparation:
Quittant cette pièce, on rencontre à gauche une
rampe qui descend dans une cour longue à
l’extrémité de laquelle sont des appartemens,
nades : ils en ont en effet la forme et les ornem ens, aux ouvertures
près pour y faire entrer le jour, ï’obscurité étant, dans ces
régions, un des caractères qui distinguent-l'intérieur des fieux
consacrés au culte. Je n’en persiste pas moins dans l’opinion que
ces vastes bâtimens furent dans l'origine destinéâ-à renseignement.
Nul doute que les professeurs étaient en même temps des ministres
de la religion : leurs leçons devaient en partie rouler sur ses dogmes ;
et les lieux dans lesquels ils donnaient ces leçons pouvaient bien
être les mêmes où l’on se livrait aux pratiques de la dévotion.