396* VOYAGE À MÉROÉ;
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ville *, continuant à jouir des bienfaits quelle
a reçus des Augustes, demeure dans letat qui
convient, et à ce que l’Egypte, au sein de la
tranquillité et de la paix, concoure avec zèle à
la prospérité, à la félicité trois fois très-grande
des temps actuels, n’étant point grevée de charges
nouvelles et injustes ;
» D’ autre part, comme je me suis vu assiégé ,
presque en mettant le pied dans la ville, de
réclamations nombreuses que m’adressaient les
habitans de toutes les classes , tant les personnes
les plus distinguées de cette ville, que
les cultivateurs, lesquels se plaignaient tous des
vexations qu’on leur avait fait subir récemment ;
»Je n’ai pas cessé de redresser, autantquil
était en mon pouvoir, les abus dont la répression
était urgente.
» Mais afin que, prenant désormais plus de
confiance, vous conceviez le juste espoir d’obtenir
du bienfaiteur Auguste, empereur, Galba
( qui brille à nos yeux pour le salut du genre
humain ) , tout ce qui intéresse la sûreté des
habitans, et les jouissances de la vie, et afin que
vous connaissiez toute ma sollicitude pour ce qui
peut vous soulager, j’ai pris des arrêtés formels
* Alexandrie.