ceiui de i’ouest; son pylône ne pouvait pas
néanmoins être aussi élevé ; son axe fait avec le
nord magnétique un angle de 4 4 degrés vers l’est.
On - ne voit qu’à l’intérieur quelques traces de
sculptures où l’on ne distingue plus rien. Cet édifice
est beaucoup dégradé (voy. la vue, pl. XXI).
A quatre cents mètres. environ dans le sud
du grand temple, sur un monticule peu élevé,
on trouve un cinquième monument aujourd’hui
détruit jusqu’aux fondations. J’en ai levé le plan
(pl. X V , fig. 6) : sa plus grande longueur est de
12 mètres 20 centimètres [37 pieds et demi
environ] ; il se composait d’une première salle
ou portique à deux colonnes, d’une autre qui
venait ensuite : la partie postérieure était divisée
en trois compartimens. Les angles semblent
encore présenter des saillies ou bordures carrées ;
son axe fait avec le nord magnétique un angle
de 60 degrés vers i’ouest. Comme les pyramides
d’Àssour, la plupart de ces temples avaient donc
leur entrée principale du côté du levant ; exposition
commune à tous ceux de l’antiquité où
l’on rendait un culte au soleil.
Au nord-ouest du grand temple, on reconnaît,
dans un gros amas de décombres ,
les débris d’un sixième monument, totalement
détruitiyoy. pl. XI, a, sa position , et son détail
fig. 2). A 60 mètres environ derrière le temple
de fouest, Un autre monceau de ruines marquait
la place d’un septième édifice, dont l’enceinte
embrassait un espace de 35 mètres carrés. Des
décombres entassés sur trois autres points,
laissaient encore apercevoir des fragmens de
petites colonnes et de pierres de taille en grès ;
mais rien n’indiquait plus à quelle espèce de
bâtimens ils avaient appartenu. Quoique ces
temples fussent peu remarquables par leurs
dimensions, l’ordonnance régulière de leur ensemble
et le travail soigné de leurs sculptures ne
devaient pas laisser de leur donner un certain
air d’élégance. Ces monümens, comme on vient
de le voir, étaient au moins au nombre de. sept :
on doit en conclure que la ville dont ils faisaient
l’ornement, n’était point sans quelque importance.
Mais là se bornent les conjectures qu’il
est permis de faire sur l’étendue de ses limites :
les matériaux de peu de consistance employés
dans ces régions, probablement de tout temps,
pour bâtir les habitations ordinaires, délayés et
entraînés par les eaux de pluie, ont , pour ainsi
dire, laissé à nu le terrain qu’elles sont censées
avoir occupé. Le lieu où gisent les restes de cette