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toutes íes sommes qui n’auraient point été payées
par ies débiteurs du fisc ; bien entendu que je conserve
pour Favenir [sur le même pied] les exemptions
ou les diminutions de droits à percevoir.
» Quant aux terres Vendues par le fisc à des
particuliers T dans Fintervaïle de temps ci-dessus
indiqué, et qu’on avait frappées de redevances ;
comme Vestinus a ordonné qu’on ne paierait
que ce qui est légitimement dû, je maintiens
aussi la dispense de payer ce qui resterait à percevoir,
et je veux qu’à Favenir les droits demeurent
fixés comme ils doivent .Fêtre ; car il
est injuste que ceux qui achètent des biens et en
ont payé lé prix de leurs deniers , soient traités
comme des agriculteurs tenant à ferme des terres
du trésor, et qu’on exige des redevances de
celles qui leur appartiennent en toute propriété.
C’est également une conséquence des grâces
accordées par les Augustes, que les Alexandrins
natifs qui habitent ïa campagne, par zèle pour
le travail et l’industrie, ne soient assujettis à
aucune autre charge que Celles des habitans
de la ville. Vous avez souvent réclamé, et
moi-même j’v veille avec soin, pour que les
Alexandrins natifs soiéiit exempts des charges
imposées aux gens du pays.