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parent et stratège de ia Thébaïde, de ne point
exercer à notre égard de ces vexations, ni de
permettre à nul autre de le faire ; de nous
donner, à cet effet, les arrêtés et autorisations
d’usage, dans lesquels nous ^ous prions de
consigner la permission d’élever une stélé, où
nous inscrirons ia bienfaisance que vous aurez
montrée à notre égard en cette occasion, afin
que cette stélé conserve éternellement ia mémoire
de ia grâce que vous nous aurez accordée.
« Cela étant fait, nous serons, nous et ie
temple, en ceci, qomme nous ïe sommes en
d’autres choses , vos très-obligés. Soyez heureux.
En expliquant, dans mes Recherches pour servir à l’histoire de
I EO T te> dans Ie pïus grand de'tail cette inscription, j’ai dit qu’il
-est hors de doute que les prêtres de Phiïæ n’aient obtenu*la justice
qu iis demandaient, et que ce décret royal, rendu en leur faveur,
dut sans doute être gravé sur quelque partie de ce monument, où
on le trouvera peut-être un jour. D ’après une note d’un ouvrage récent
de M. Sait, cette supposition a été réalisée; car , en nettoyant
l’obélisque à Londres, on y a trouvé, peinte en rouge,, cette réponse
, faite au nom du roi Ptolémée et des deux reines Cléopâtre
et adressée au collège des prêtres, et en outre une copie de la
lettre de ces princes, adressée, comme les prêtres l’avaient demande
dans leur requête, à L ochus, gouverneur de la Thébaïde. L.