longue, ayant au fond un socle ou un banc taillé
aussi dans le roc. Ce temple est aujourd’hui entièrement
découvert : on y reconnaît des vestiges
de bas-reliefs sculptés dans le creux, mais trop
détériorés pour qu’on puisse en distinguer les
sujets. Des fondations à fleur de terre indiquent
qu’il existait à l’entrée du monument quelque
construction accessoire, peut-êtreun portique :
plus en avant encore, un massif de maçonnerie
a dû servir de support à une terrasse ou parvis
auquel on arrivait par des degrés.
A 9 mètres environ à l’est de ce temple, est
le Typhonium (marqué P sur le plan général):
la partie postérieure de l’édifice avait été prise à
moitié dans la montagne. C’est le plus beau
reste encore subsistant des monumens de Barkai
(wy. pl. LX V in, fig. 1). Sa longueur totale,
depuis le pylône, est de 35 mètres 3 centimètres
[108 pieds] ; son axe fait avec le nord magnétique
un angle de 23 degrés vers l’est. En avant du
pylône, quelques bases de colonnes semblent
indiquer les restes d’un portique. Dans cette première
salle, huit statues deTyphonsont adossées
à des piliers ; elles portent sur la tête un ornement
dé plumés, de fleurs de lotus, et de cartouches
hiéroglyphiques. Ces piliers forment de chaque
côté l’avenue du centre ; deux rangées de colonnes
avec chapiteaux à tête d’Isis Surmontée de la façade
d’un temple *, sont parallèles aux Typhons.
La pièce suivante avait huit colonnes de la même
espèce, portant une ligne d’hiéroglyphes chacune
sur la longueur. A partir d’ici, le monument est
creusé dans la montagne. ; On entre dans une
pièce qui précède le sanctuaire, et dans laquelle
on voit deux statues de Typhon adossées à des
piliers comme celles du portique. J’ai dressé une
vue de cet intérieur (voy, vol. I, pl. LX XlV).
Les murailles sontcouvertes de bas-reliefs sculptés
dans le creux, et les piliers des Typhons portent
des caractères hiéroglyphiques. J ’ai dessiné la
plus grande partie de toutes ces sculptures. Les
deux tabféaux des parties latérales de cette salle
(pl. LXÏX), représentent un roi et une reine
rendant leurs hommages au dieu Ammon, qui
est assis sur un trône et a derrière lui Isisè Dans
l’un, ce dieu est représenté avec une tête de belier;
dans l’autre, il a la figurç, humaine.
Le tableau à gauche (pl. LX X ) représente
une offrande du même roi au même dieu Ammon,
sous la figure humaine. Les deux tableaux, à
, Dans le genre des chapiteaux des colonnes de D enderah, et
dontïa forme se retrouve dans divers autres monumens d’È gvpte