(voy. pl. V, fin de ce volume), et deux autres
trouvées dans le sanctuaire de la sixième pyramide
à BarkaI*, sont en caractères éthiopiens.
Malgré les recherches les plus attentives, ce
sont les seules inscriptions que j’aie pu découvrir
sur les monumens de la haute Nubie. La
plupart de ceux de la basse Nubie, au con-
traire, offrent des inscriptions grecques que j’ai
en partie copiées. Mais l’ouvrage de M. Gau
les ayant déjà fait connaître, j’ai cru inutile
de les reproduire ici; je me contenterai d’en
donner deux des plus curieuses, dont mes
copies contiennent , suivant M. Letronne,
des variantes essentielles, qui lui ont servi à
donner des restitutions complètes ** de ces
pièces. L’une est un édit du stratège d’Ombos
relatif à la ville de Taïmis : l’autre, gravée par
l’ordre du roi nubien Silco, a été trouvée comme
la première à Qalabcheh, ancienne Taîmis.
Je donne ensuite la requête présentée au roi
Ptoiémée par les prêtres de l’île de Philæ, et
dont je pris une copie en 1816. L’inscription
du nilomètre d’Eléphantine que je publie de
* Figure F du plan topographique pl. X L ïX ; remplacement
quelles occupent p l. L V , figures 3 et 4 ; les inscriptions pl. VI de
ce volume.
** Journal des Savans, février 182,5.
nouveau en fait connaître la date, qui manquait
dans la copie publiée.
F .n b n r les deux décrets romains que j’avais
découverts dans l’Oasis de Thèbes, et qui renferment
beaucoup de faits nouveaux et curieux,
relatifs à l’administration de l’Egypte, méritent
que je les donne ici d’après la restitution et avec
la traduction qui en a été faite par M. Letronne .
Plusieurs de ces inscriptions sont suivies de
quelques notes de ce savant.
Fragment d’inscription trouvé sur le mur d’une
rampe dans la partie postérieure du monument
central à el-Meçaourât.
V IC IN A . [ P O S T * \ ] M V L T O S . A N
N O S . F E L IC IT E R . V E N IT
E X . V R B E ***. M E N S E . A T H Y R
D IE . X V . A N N I. . . . . . . .
* M. Pacîio ayant, depuis mon voyage et celui de M. H yd e,
rapporté ces dernières inscriptions, M. Letronne a eu recours
aux copies de ce voyageur pour faire quelques changemens à la
première restitution qu’il en avait donnée d’après les miennes et
celles de M. H yde; mais M. Jomard, éditeur de mon V oyage à
l’Oasis de T hèbes, s’étant borné à les reproduire textuellem ent,
j’ai jugé convenable de les réimprimer ici avec leur traduction.
*-* Ou PER. L.
*** Probablement Alexandrie, appelée souvent urbs ou Trahi ç}
la ville par excellence. — L.