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OURS BRUN DES ALPES ET DE NORWÈGE.
H R 7 ^ H d’Une Part’ Plus ° u -"Oins dn noir, et de
autre plus ou moins du fauve ou du blond, sont en si grand nombre et tellement
confondus, quil est impossible de décider Aujourd’hui s’ils appartiennent
a plusieurs especes, ou s’ils ne sont que des variétés d’une seule. Toute! les discus
sions critiques qui ont eu lieu dans la vue d’éc.aircir cette question, n’ont f!it
que ^montrer davantage 1 impossibilité où l’on est d’atteindre ce but : les auteurs
ne s accordent point, plusieurs se contredisent, et on n’a pas d’observations nouvelles
assez positives pour les mettre d’accord. Il paraît qu’on trouve des Ours
bruns dans toute 1 Europe, dans toute l’Asie, aux Molluques, dans l’Atlas, et dans
blb l c ^ r Améri'tUe d" H W È Ê reste donc à faire pour éta-
■ ■ 1 entre des animaux habitants des régions si différentes,
« exposes a des influences si variées, c’est évidemment de décrire ces
animaux et de les représenter avec exactitude, afin qu’ils puissent être rapprochés
et compares dans toutes leurs parties; et c’est pour commencer ce travail que
■ H la fl«Ure f g description de l’Ours brun des Alpes, adulte,
et celJe d un tres-jeune Ours de Norwège.
Le premier avait les proportions suivantes :
De l’extrémité du museau aux fesses -> • ,
r>n haut A„ m i l 3 Pieds 7 pouces 6 lignes. d u fcout du museau à 1 occiput.............................
Sa hauteur au train de devant et au train de derrière était de. . a , l
Il était couvert surtout le corps d’un poil très-épais, long, et assez doux,généralement
d un brun-marron, foncé sur les épaules, le dos, les cuisses, et les jambes
et glace de jaune sur les cotés de la tête, aux oreilles et sur les flancs; sur les pattes’
H B R i C°Urt f PreS<IUe n° ir ’ 3inSi ¡ 9 SUr il conservait davantage la teinte brune de la tête. le museau, où cependant
^e cercle qui entoure la pupille avait la couleur du pelage; la plante des
pieds de dernere était entièrement nue et marquée de quatre pli! qui corpondaient
aux divisions des doigts; ceux-ci étaient séparés de la planté prop
ment dite par des poils, et chacun d’eux était garni d’un tubercule elliptique
Les pieds de devant n avaient la paume nue qu’à sa moitié antérieure; maison
voyait en arriéré un tubercule nu et arrondi, environné de poils. Il y avait troisplis
a la partie nue; deux correspondaient aux deux doigts internes et la
partie circonscrite, par le troisième, embrassait les deux externes; mais cette
partie était divisée par un plis qui la coupait obliquement d’avant en arrière, et
du dehors en dedans; les doigts étaient aussi garnis de tubercules elliptiques.
Lhaque pied avait cinq doigts armés d’ongles forts et tranchants; aux deux pieds
celui du milieu était le plus long; les autres allaient en diminuant graduellement.
, ! ialt nrne’. R 'jB et sans oegane'accessoire; les narines s’ouvraient en
avant d un mufle glanduleux et passaient sur les côtés en se recourbant en haut
aenw lo1r mp H, p „f pntp T ao 3r ——_i_ : ■ ma Vvuic» CD se recoumant en haut
en forme de fente. Les oreilles avaient leur conque externe très-simple et arrondie-
la.langue était douce, étroite et longue; les lèvres étaient très-extensibles, et le
mufle participait à leur mobilité. Ses incisives étaient au nombre de six à l’une et
autre mac oiie,,et il avait les canines de tous les autres-carnassiers. Chaque ma-
oire avait cinq molaires; la supérieure, deux fort petites, pointues, et trois fort
g an es et tres-tuberèuleuses ; l’inférieure, une’ petite , et quatre plus grandes tuberculeuses
comme celles qui leur sont opposées : ce sont de véritables dents