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LA MANGOUSTE.
B r i s s o n , L i n n æ u s , B u f f o n , et tous les naturalistes dont l’autorité peut être citée
avant S c h r e b e r , n’admettent qu’une seule espèce de M a n g o u s t e o u d’Iclineu-
mon, malgré le doute qu’exprime déjà E d w a r d , sur l’identité de son Ichneumon
des Indes et de celui d’Egypte. S c h r e b e r fut le premier qui en établit trois
espèces, celle dEgypte, la M a n g o u s t e de B u f f o n , et une espèce du cap de
Bonne-Espérance dont G m e l in a fait son V i Verrcv-Cafra. Cependant B u f f o n avait
donne dans ses suppléments, la figure d’une grande M a n g o u s t e qu’à la vérité
il ne décrit point, et celle d’une espèce plus petite qu’il nomme Nems, et qui lui
avait été envoyée des côtes orientales de l’Afrique; et V o sm a e r , de son côté, avait
represente une M a n g o u s t e des Indes, qui ne ressemblait point à la première
M a n g o u s t e de B u f f o n . Cest où en était l’histoire de ces curieux animaux, lorsque
M. G e o f f r o y - S a i n t - H i l a ir e décrivit l’Ichneumon d’Egypte dans la Ménagerie du
Muséum d’histoire naturelle; il le sépara plus nettement que S c h r e b e r et G m e l in ne
l’avaient fait des deux autres espèces, auxquelles il donne pour type, à la première,
la M a n g o u s t e de B u f f o n , et à la seconde, le Nems du même auteur. Depuis
cette époque, notre ménagerie a possédé plusieurs M a n g o u s t e s de l’Afrique ou
des Indes, et nos cabinets en ont reçu un plus grand nombre encore de ces
différentes contrées. Il résulte de leur comparaison, qu’après en avoir séparé
1 Ichneumon des Egyptiens, qui se caractérise par sa grande taille; la.grande
M a n g o u s t e de B u f f o n , à cause de sa couleur rouge; une troisième espèce qui
se trouve décrite sous le nom de Nems, dans le catalogue des mammifères du
Muséum, par M. G e o f f r o y , qui a les parties inférieures du corps blanches, et qui
paraît appartenir à la même espèce que le Nems de B u f f o n ; enfin la M a n g o u s t e
de B u f f o n , distincte de toutes les autres par ses bandes transversales sur le dos,
il en reste cinq, qui viennent de Pondichéry, du cap, de l’île de France et de
Java, et qui ne diffèrent entre elles que par des nuances presque insensibles
du gris au brun, de telle sorte, que les plus voisines ne paraissent être, l’une
par rapport à 1 autre, que des variétés, tandis que celles des deux extrémités
de la serie, sont si fort dissemblables, qu’on ne peut se dispenser de les considérer
comme des espèces distinctes. M. G e o f f r o y les a désignées par des noms
différents dans le grand ouvrage sur l’Egypte (Descript, de l’Egypte, hist. nat., t. 2),
et les a caractérisées autant qu’elles le pouvaient être.
Cest à cette serie de M a n g o u s t e indéterminée qu’appartient celle qui doit
m occuper ici ; elle a été donnée à la ménagerie du Roi par Madame N***,
et était originaire de la presqu’île de Malaca. J’ai dû lui donner le nom sous
lequel j en parle, n’en ayant aucun autre qui lui convînt évidemment; et celui de