„ a v e r t i s s e m e n t .
nous bornerons, le plus souvent, à la simple citation de leurs ouvrages: nous
ne voulons point mêler d’observations étrangères aux nôtres, quelque avantage
que nous puissions en tirer ; car ce ne sont pas des compilations que les naturalistes
demandent aujourd’hui.
Sans doute il était impossible d’entreprendre un ouvrage de Zoologie sans admettre
un système de classification, sans réunir les espèces qui se ressemblent
et séparer celles qui diffèrent ; ces rapprochements et ces distinctions sont naturelles,
et se font pour ainsi dire involontairement; B u f f o n lui-même na pas
toujours pu se dispenser de les admettre, malgré son injuste prévention contre
ces sortes d’arrangements. Mais en quoi consistent ces ressemblances ou ces différences?
d’après quels principes ces méthodes de classification doivent-elles
être établies? Ce sont là les questions les plus élevées de la science, et nous n’avons
pas dû avoir pour objet de les résoudre; notre but , au contraire, étant
de donner des observations précises à ceux qui voudront s’occuper de ces problèmes
difficiles, nous éviterons avec le plus grand soin Me rien préjugera cet
égard: nous savons trop combien, dans ces matières, les idées purement rationnelles
sont capables de maîtriser l’esprit et de l’égarer. Nous nous serions rneme
attachés à ne donner que des monographies sans l’inconvénient de répéter dans
chacune d’elles les mêmes descriptions, et dans les mêmes termes. C’est pour
éviter ce défaut que nous avons cru devoir réunir, dans des articles généraux,
les détails d’organisation communs aux espèces qui de l’aveu de tous les naturalistes
ne peuvent point être séparées les unes des autres. Par là nous laissons
à chacun la liberté d’admettre, à l’égard de nos animaux, les méthodes qui leur
conviendront le mieux , et de prendre, dans quelque système d’organes qu’ils
voudront les caractères de leurs divisions; et pour leur laisser une indépendance
plus grande encore, nous n’avons donné à ces animaux qu’un nom propre, et
le texte de chaque espèce aura une pagination particulière. Tout ce que nous
aurons à dire sur la science en elle-même, sur ses règles et sa philosophie, sur
la manière d’étudier les Mammifères, sur les observations dont ils doivent être l’objet,
sur la nature de leurs organes, etc., etc., se trouvera dans notre discours
préliminaire, ou dans d’autres discours de ce genre, et sera ainsi détaché du
corps principal de l’ouvrage. Avec ces précautions, qui ne demandent que de
l’exactitude et de l’ordre, nous espérons voir notre travail accueilli avec bienveillance
, et nous trouverons le plus grand dédommagement aux peines qu’il
nous a coûtés, si nous apprenons jamais qu’il a facilité l’étude de la Zoologie
et qu’il a été utile aux sciences qui reposent sur l’histoire naturelle des animaux.
Tous les discours qui n’auront pas de signature, sont de M. Frédéric C u v i e r .
ORDRE MÉTHODIQUE
SUIVANT LEQUEL DOIVENT ÊTRE DISPOSÉES
LES CENT-VINGT ESPÈCES DE MAMMIFÈRES
REPRÉSENTÉES ET DÉCRITES DE LA 1«. A LA XX«. LIVRAISON ,
FORMAflT
LE Ier. VOLUME DE L’HISTOIRE NATURELLE DES MAMMIFÈRES*
PAR MM. GEOFFROY SAINT-H1LAIRE ET FRÉDÉRIC CUVIER.
LIVRAISONS DATE NOMBRE
NOMS DES ESPÈCES. où se trouvent DU TEXTE DE FEUILLES OBSÊR F A T IONS.
LES ESP È Ç ES. de chaque espèce. de texte.
ESPÈCE HUMAINE.
FEMME DE race BOSCHISMANE, de face.
FEMME BOSCHISMANE, de profil. . . .
X X '. Septemb. 1820. 2 feuilles.
QUADRUMANES.
ENTELLE..................................... X X e. Septemb. 1820.
ASCAGNE....................................... X IVe. Février 1820. */, feuille.
VIe. Mai 1819. '/, feuille.
PATAS A BANDEAU NOIR.......................... XV«. A v r il 1820..’ feuille.
MALBROUK............................ 11«. Janvier 1819. 1 feuille.
GRIVET. . . . VII*. Juin 1819. / r -ii
CALLITRICHE............................ IV«. Mars 1819*
MACAQUE male..............................
III*. Février 1819. 1 feuille.
MACAQUE femelle et MACAQUE jeune. .
TOCQUE............................ XVIII*. Juin 1820. ■/, feuille.
MA1M0N FEMELLE......................................
MAIMON femelle, très-jeune...............
XI*. Octobre 1819. 1 feuille. Cès deux Maimons femelles sont
des Rhésus:
SINGE A QUEUE DE COCHON................... XIX*. Août 1820. 1 feuille. C’est un véritable Maimon.
MAGOT.................. II*. Janvier 1819. 1 feuille.
PAPION MALE. . . VI*.
PAPÏON femelle, trè s - je u n e ............................ VII*.
Mai 1819. y, feuille. Le texte du Papion femelle est
à la 6«. livraison.
BABOUIN................... IV*. Mars 1819. y, feuille.