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LE MONGOUS.
L o r s q u e Ion considère dun point de vue élevé la classe entière des Mammifères,
et quon cherche à reconnaître la place que chaque espèce occupe
sur la surface de notre globe, on voit passer sous ses yeux le tableau lep lu
riche et le plus propre à réveiller dans l’esprit ce vifdesir.de connaître, ou
s empare de lu i| toutes les fois que de grands effets se manifestent, sans quln
meme temps leurs liaisons et leurs causes se dévoilent q
Peu d’animaux doivent exciter avec plus de force ce sentiment que les M .vk, s -
,1s sont auss! imparfaitement connus que la seule et singulière oentrée
habitent, 1,1e de Madagascar; et leurs rapports avec les autres Mammifères sont
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Tout ce que nous dirons donc des Makis ne doit être considéré que comme
des notes qui, reunies a d autres, pourront offrir un jour les moyens de tracer
1 histoire nature le de ces singuliers quadrumanes; et si nous donnons des noms
propres aux individus que nous décrirons, c’est moins pour les désigner comme
especes que pour rappeler les différences qui les distinguent.
Le nom de M o n g o u s est vulgairement appliqué à tous les Makis d’une couleur
brune plus ou moins olivâtre; et comme il n’est pas sûr qu’il ait été donné
jusqu a-présent $ une espèce bien déterminée , nous avons cru pouvoir l’admettre
sans inconvénient pour l’animal qui fera l’objet de cet article.
JNotre M o n g o u s a les proportions suivantes:
De la plante des pieds à la partie la plus élevée de son corps, | poucesS lignes,
de la paume des mmaaiinnss àà llaa nnuuqauuee,. .. . . ................................. " ga ' g
de l’origine de la queue à la nuque ,
de la nuque au bout du museau ................................................. ^ g
de l’origine de la queue à son extrémité,........................ . . . ao »
du poignet au bout des doigts,............................................... 2 g
du talon au bout des doigts, . . . » »' b ’ 6 9
Les mains, aux extrémités postérieures comme aux antérieures, ont cinq
doigts et le pouce distinct, beaucoup plus développé aux pieds de derrière
qu aux pieds de devant. Tous les ongles sont plats, excepté celui de l’index
des p.eds de derrière, qui est au contraire relevé et très-aigu; les yeux sont
simples; les narines s ouvrent à l’extrémité du museau, au milieu et sur les
cotes d un muffle , comme chez les chiens. La mâchoire inférieure est moins
avancée que la supérieure, et la langue est douce. Les oreilles ont une conque
externe arrondie, et assez semblable à celle de l’homme, où l’ouverture du cou-
id au îti a une très-grande dimension. On voit quelques moustaches à la