
C h a t . III. d e l a t h é o r i e d e s P o m p e s . i ? i
Il y a encore une autre foupape qui fe place au fond des réfer-
voirs où baffins, fervant pour les mettre à fec, ou à lâcher l’eau dans
les tuyaux de conduite, pour la faire jaillir dans un jardin de plaifan-
ce. Cette foupape, que l’on voit repréfentée par la dixième figure
de la première planche du chapitre fuivant, eft compofée d’une
boîte de cuivre ABCD nommé crapaudine femelle , accompagnée
d’un rebord B C , évafé comme les coquilles des foupapes ordinaires
, pour loger le couvercle G nommé crapaudine mâle , auquel
eft attachée une tige H , fervant à ouvrir 6c à fermer la foupape
à l’aide de la traverfe E F , percée dans le milieu d’un trou dans lequel
la tige joue perpendiculairement.
Voilà en général ce quil m’a paru qu’on pouvoit dire fur les
pompes, peut-être trouvera-t’on que je fuis entré dans un trop
grand de’tail ; mais j’ai cru qu’un fùjet auffi utile que celui-ci , Sc
fur lequel on n’a point écrit, ne pouvoit être trop développé ,
m’étant principalement propofe 1 inftruétion de ceux qui ont du
goût pour les machines, & aufquels je ne devois pas fuppofer plus
de connoiflances que n’en ont la plûpart des ouvriers qui s’en mêlent
; je pourrois ajouter que les pompes étant les parties les plus
effentielles des machines Hydrauliques, ce chapitre devient la
bafe de celles que je vais expliquer.