
VfG. 4 -
Pian. 3.
Fig, 4.
Réglé pour di-
pùnyer la hauteur
du tuyau
d’afipiration ,
pour que l'eau
puijfe monter
dans le cùrps
de pompe à
fine hauteur
donnée*
06 A r c h i t e c t u r e H y d r a u l i q u e , L i v r e I I Ï .
jnfqu a un certain point la réfiftance de l’air qu’elle y trouvera*,
pour Te mettre, par exemple, au niveau M N , au moment quel e
aura atteint l’équilibre, Enfuite le pifton venant .à delcendre, la
foupape E fe fermera , l’eau qui eft entrée dans le corps de pompe
s’y trouvera enfermée, 8c le pifton comprimera air plus fortement
qu’il n’avoit fait auparavant, ceft-a-dire, plus que ne lelt
celui de dehors,parce qu’il ne trouvera, pour fe réduire, que 1 el-
pace M FGN , au lieu de CFGD; ainfi il ouvrira la foupape L ,
pour s’échapper & fe mettre en équilibre avec l’air extérieur, {811)
Lorfque le pifton viendra à remonter, ce qui fera refte a 31“ «
dilatera de nouveau, & la force de fon.reffort fe trouvant au-def-
fous de la preffion de la partie du poids de latmofphere , qui
agira dans ce moment, le niveau MN de l’eau s elevera encore de
quelques pouces : continuant à faire jouer le pifton, il arrivera
.enfin qu’elle le fuivra immédiatement» r *
Voilà ce qui a fait dire à M. Parent, que plus le tuyau d afpi-
ration feroit au-deffous de fa hauteur naturelle, plus la pompe B
roit parfaite ; (911) cependant comme il eft inutile de le dim -
nuer plus qu’il ne faut, examinons a quoi doit aller cetK dimmu-
tion, afin que l’eau étant parvenue a la foupape E , puifle monter
au premier coup de pifton à une hauteur detçrminee MN dans le
corps de pompé. „
929. Le trou du pifton devant faire partie de l’efpace iuperHu,
puifqu’il en augmente le volume, nous fuppoferons que km diamètre
HI eft de 3 pouces, de même que celui du tuyau d alpira-
tion, que la hauteur IK eft de 4 , le diamètre du corps de pompe
de 9 , 1a hauteur GD du vuide de 8, 8c celle du jeu du pifton de
24. Cela pofé, réduifant la groffeur du corps de pompe a celle du
tuvau d’afpiration, on trouvera 18 pieds pour le jeu du pifton, 8C
6 pour le vuide, à quoi ajoutant 4 pouces pour la hauteur du trou
K , nous aurons a I= 3 1 , é = 18 , 8c c = 6 3 ; 8c 1 on trouvera
fuiyant la formule ^ c^ x , k hautclir naturelle du tuyau
d’afpiration doit être de z i pieds 6 pouces,
Préfentement, fi l’on veut que l’eau monte à la hauteur MN» de
4 pouces, au premier coup de pifton que l’on donnera immédiatement
après qu’elle aura atteint la foupape E; je çonfidere que
le tuyau d’afpiration étant fuppofé de 21 pieds j , il refte 8 pteds t
pour la colonne d’eau qui eft en équilibre avec l’air de 1 elpace
fuperflu, après s’être'dilaté dans le corps de pompe, 8c que cet
air fe trouvant reftèrré dans l’efpace M A BN , aura plus de force
de
CH A P . III. DE LA THÉORIE DES PoMPESi 9 7
de refiort qu’il rt’avoit étant répandu dans l’efpace C A B D , dans
la raifon inverfe de la diminution de fon volume , (812, 8 13)
c ’eft-à-dire, comme 2 1 1 eft à 24 1, parce que l’efpace CMND
étant réduit à la groffeur du tuyau d’afpiration , donne 3 pieds,
au lieu de 4 pouces, pour la hauteur N B, qu il a fallu retrancher
de 24 pieds j. Ainfi multipliant 24 pieds . par 8 - , 8c divifantle
produit par 21 j , on trouvera à peu près 9 pieds 9 pouces pour la
hauteur de la colonne d’eau équivalente a la partie du poids de
l ’atmolphere qui doit faire monter leau a la hauteur donnée, laquelle
étant retranchée de 31 pieds, refte 21 pieds 3 pouces pour
la hauteur du tuyau d’afpiration 3 alors on fera affine qu en continuant
de pomper, l’eau fuivra le pifton, comme on l’a expliqué
dans l'article 790.
• 92ÉI Je reviens à l’examen des problèmes de M. Parent: dans Solution
le fécond on donne le jeu du pifton 8c la hauteur de 1 afpirant, ^°"davlcit
on demande de trouver celle du vuide 3 pour cela, nous fervant de circonflance de
HHH , Si r • HH or ., l ’article a2.8.
la même formule —.— === x , nous nommerons p , I atpiranc, oc^y»
la hauteur du vuide. Ainfi mettant p , a la place de x , 8c y a la
place de c , l’on aura = p , ou - p-— -y-> ^ 8 indique le meme
calcul que celui de ce problème, puifquil fautfouftraiie 1 afpirant
p, de a , poids de l’atmofphere, multiplier la différence par
le jeu du pifton, 8c divifer le produit par 1 afpirant, pour avoir un
quotient qui exprimera la hauteur du vuide.
o2i. Dans le troifieme problème, on demande le jeu du pifton, Solution du
moyennant la connoiflance de 1 afpirant 8c du vuide j mettant blême, avec la
dans la formule y , à 1| place de b, l’on aura yJ^c ~ P > ffu* ^onne ;■ article 918.
' FJ r ~ y ; c’eft-à-dire, qu’il faut multiplier l’afpirant par le vuide,
8c divifer le produit par la différence de 31 a la hauteur de
l ’afpirant.
A l’égard du fécond-cas , il paroît d’abord renfermer une con- Raifon foui
tradiction, puifqu’il eft naturel de penfer que moins le tuyau d al- laquelle m .
pirarion aura de hauteur, par rapport à la fomme du jeu du pifton J* 'méthode^
8c du vuide, 8c plus la pompe fera parfaite. Cependant il faut lorfque la b au-
faire attention qu’après avoir trouvé la hauteur de l’afpirant, 8c tp l'r'iPr ‘^ “u
l ’ayant diminué pour que l’eau .puiflè paffer dans le corps de pom- e/m^ndre^ùe
pe, il pourroit bien apriver encore qu’elle s’arrêtëroit en chemin lu fomme du
-dans jamais parvenir jufqu’au pifton, -quoique l’on continue à le
Part. 1. Tome II. N