
-ido A rchitecture H yd r au l iq u e , L ivr é I I I .
Plan. 17. conde 8c troifieme figures. Quand le pifton 6z monte, l’eau de la
riviere , attirée par le tuyau d’afpiration 63 , ouvre la foupape
64B remplit la capacité.654 8c une partie du corps de pompe 66.
Quand il defcend, il preffe l’eau qui étoit montée dans le corps
d,e pompe pour la contraindre d’entrer dans la capacité 6 5 ; celle
qui eft à cet endroit faifant effort de toutes parts pour s’échapper,
referme le clapet 64 , 8c ouvre la foupape 67 pour monter dans le
tuyau 68. Quand le pifton afpire, cette foupape fe referme, 8c le
clapet 64 s’ouvre tout de nouveau.
L ’extérieur de cette pompe eft repréfenté par la figure 19 , qui
■ fait voir de quelle maniéré les tuyaux font liés enfemble à l’aide
des brides 8c des vis. Le tuyau 69 fe réunit avec celui d’une autre
pompe, aboutiffant l’un 8c l'autre à un troifieme tuyau marqué A
dansdà troifieme figure, coudé-en B , pour aboutir au tuyau 11 ,
-qui a quatre branches , deux à droites ëC autant à gauche, le petit
cercle que l’on voit au-deflits dunombre 11 exprimant la circonférence
de ce tuyau ; par conféquent les huit tuyaux 69 n en font
plus que quatre par leur réunion, 8c ces quatre n’en font plus qu un
qui reçoit l’eau des huit pompes pour la porter au premier puifard.
‘Quant à la pompe afpirante , que nous avons nommée mere nourrice
, 8e qui fort à entretenir le petit baflin qui répond à l’orifice des
Luit corps de pompes , l’intérieur en eft repréfenté par lafeizieme
■ figure 8c n’a rien de particulier, fon pifton 70 étant percé comme
-celui des pompes afpira-ntes ordinaires ; il eft accompagné d’une
ïoüpape pour retenir l’eau qu’il éleve, 6e d’un clapet 71 pour
empêcher que l’eau qui eft montée ne defeende. Tous les corps
de pompes dont je -viens de faire mention 8c leurs tuyaux font de
potin, excepté les tuyaux d’afpir-ation 6 3 8c 7 z , qui font de
plomb.
La figure feptleme repréfente l’intérieur d’une des pompes refoulantes
du premier 8c dufocend puifards, & fait voir que chaque
corps de pompe , tel que 73 , eft porté par des barres de fer ,
vues de profil aux endroits 74 , 8c que d’autres 75 empêchent que
ces corps de pompes ne foient enlevés par le pifton dans le tems
qu’il refoule. On voit aufli que la tige 7 6 qui porte le pifton eft
attachée à deux entretoifes du cadre 77 , que ce cadre 8c le pifton
LaufTent 8c baillent avec le chaflis45 ; aux endroits 78 font des
■ roulettes qui fervent à foulager la manoeuvre , lorlque l’on veut
,-ôter ou remettre un cadre.
Le pifton de cette pompe eft creux, accompagné d’une foupape
.qui's’ouvrê quand le chaiiis baillé pour lailfer palier 1 eau, 8c quife
referme
Chap: IV. de la T héorie des P ompes. ’ 101
referme quand elle eft refoulée ; alors les foupapes 79 8c 80 s’ouvrent
pour la laifler pallér dans le tuyau 81 qui aboutit, ainll
que les fixautres, aux tuyaux 50 , 5 1 , qui accompagnent la fixie-
me figure. Enfin la figure huitième montre l’extérieur de cette
pompe , 8e les brides fervant à la- maintenir inébranlable fur les
barres de for qui les accompagnent.
La figure quinzième eft le profil d’un tuyau de conduite , accompagné
d’une de fes extrémités marquées S , vues en face, pour
faire voir les brides à l’aide defquelles on joint par des vis ces
tuyaux les uns aux autres, en mettant entre deux des rondelles de
plomb & de cuir, pour les mieux ferrer.
La figure dix-huitieme repréfente une foupape qu’on nomme
crapaudine, placée au fond de chaque bâche, pour la vuiderpar le
tuyau 84, ce qui fe fait en tournant la manivelle qui eft à l’extrémité
de la verge 83. Quant à la figure 17 , elle rrfpréfente le clapet
qui fe place au fommet 87 des corps de pompes , pour empêcher
que l’eau ne defeende quand elle eft une fois montée.
Les figures 9 , 10 8c 11 expriment les différentes faces du bout
d’un varlet auquel font liifpendues les pièces qu’il met en mouvement.
On voit qu’à ce bout eft une oreille de fer 8 5 dont la queue,
qui entre de trois pieds dans le bois , eft défignée par des lignes
ponctuées. Cette queue eft lardée par des boulons 8 6, ferrés avec des
liens de fer ; dans cette oreille font pratiquées des crapaudines de
cuivre , qu’on peut renouveller lorfque le frottement des pivots
qui y jouent les a rendues d’un trop grand calibre.
Comme il pourroit arriver qu’une des barres de fer qui compo-
fent les chaînes 5 , 6 de la première figure venant à caflèr, en fe-
roit cafter aufli plufieurs autres, par le grand effort de la manivelle
qui les fait agir, il y a de 1 z toifes en 1 z toifes une chaîne brifée
qui obéit, 8c qu’on a repréfentée de différons fens par les figures
1 z , 13 8c 14.
Au refte voici une récapitulation générale des parties les plus
eflèntielles de cette machine, accompagnée des fopplémens né-
cefiaires a l’explication précédente.
n os . La largeur de la machine comprend 14 courfiers fermés Dcfcripfon
par des vannes qu’on leve 8c qu’on bailfe avec des vérins ; danscha- af“Sc wk
cun de ces courfiers eft logée une roue. Ces roues font difpofées 1fo„t°jouir JE
fur trois lignei , dans la première du côté d’amont, il y en a machine. , _ _ . - _
fept, dans la fécondé fix , 8c dans la troifieme il n’y en a qu’une
foule.
Les extrémités des effieux de chaque roue excédent leur palier ,
/. Partie. Tome II. C c