
 
        
         
		mouvement au  
 robinet. 
 P lan,  j 
 & 4. 
 Pian.  3. 
 PlG.  1 , 2 
 & s- 
 D e  quelle maniéré  
 144  A rchitecture  Hydraulique ,  Litre  IV.  
 les  orifices  d’impulfion  8c  de fuite.  Pour en bien entendre le mé-  
 chanifmc, il faut non-feulement fuivre avec attention les dévclop-  
 pemens exprimés fur là planche troifieme, mais rechercher encore  
 fur  la quatrième les parties dont je ferai mention,  qu’on trouvera  
 raflemblées en perfpeffive, 8c défignées par les mêmes  lettres. 
 I i s / i f   
 tonsfontjouer  
 le régulateur. 
 Les corps  de pompes qui entrent dans la compofition de la machine  
 , ne pouvant avoir lieu fans être encaftrés  dans  de bons madriers, 
  on jugera au premier  coup-d’oeil  de  la difpofition  qui  leur  
 convient,  en confiderant la planche quatrième,  dont le profil eft  
 repréfenté par la troifieme  figure  de la planche  troifieme,.  .- 
 A   cés madriers font attachés deux poteaux foutenans un effieu de  
 fer GD  (fig.  z , 3 ) ,   relatif à  quatre  pièces.  La principale OVHI  
 {fig.  1  ) ,   que je nomme balancier,  eft enfilée quarrément par 1 ef-  
 fieu D  ,  afin qu’elle ne puiffe fè mouvoir qu’avec lui. Ce  balancier  
 eft compofé d’une équerre de fer IKGH , dont les branches  GH ,   
 Kl font nommées griffes, 8c  d’une tige V O , ayant à fon extrémité*  
 un poids O de ji  à  i o  livres. 
 La  fécondé  piece  eft  un  étrier  QRST  (fig.  1 , 3 )   enfilé  par  
 l’cffieu , de  maniéré à pouvoir  jouer librement  autour ,.  l’effieu le  
 trouvant  arrondi  à  l’endroit des anneaux Q  ,  T , 
 La troifieme &  la  quatrième piece font deux  verges dé  fer EA  
 êc Ff ,   enfilées quarrément  par le même  effieu ,. pour  qu’elles ne  
 puilïènt fe mouvoir qu’avec lui  ;  elles {ontparallèles aux griffes dit  
 balancier,  8c difpofées du même fens  ,  par  conféquent elles  for-  
 meroient  un  angle droit,  fi elles étoiënt  réunies  dans un même*  
 plan vertical. 
 L ’étrier eft traverfé par  deux boulons L &  M ,  dont  le  fécond  
 enfile les branches Y Z d ’une fourche de  fer  ,  qui  compofe  avec  fa  
 queue ZNP une piece que j’appelle chaffe ,  qui joue librement  autour  
 de fon boulon ;  l’extrémité tu  de cette  chaffe ( fig.  1 , t  ) faite  
 en bec de canne,  dirige la  clef fil  du  robinet ,  par  le moyen d’un  
 boulon h. Pour  que  cette clef ne fatigue point,  elle  eft  foutenue  
 par une barre mn, fur laquelle  elle gliffe fans pouvoir s’échapper,   
 étant  maintenue par  une (itsbande  O. 
 1  1 64.  Pour  entendre le  jeu du  régulateur,  on  prendra  garde  
 que  l’effieu X  { f i g .   1 ,1  )qui traverfe  les tiges des piftons, eft commun  
 à deux  roulettes A ,  B ,  qui pouffent  alternativement devant  
 elles  une  des-  verges  qui  leur  eft  oppofée ;*  que  cette  verge  fait  
 mouvoir  l’effieu CD  ,  par conféquent  le balancier HIVO  ,  mais  
 non pas  l’étrier , qui refte immobile  jufqu’au moment  ou l’aétion-  
 du  poids, O le fait  changer de fituation , 
 C hae  L  dE la maniéré d’élever l’Eau parüne C hute.  145: 
 Suppofant que  l’étrier  foit  difpofé  comme  le  repréfente  un  de  
 fes  cotes  QR  ( fig.  1  )  , &  que  l’orifice  d’impulfion  foit  ouvert ,   
 pour que  l’eau puiffe chaffer fe  gros  pifton en avant ; la rou ette A   
 pouffant la verge EA fera monter  le poids O de la gauche a la droite  
 8c  quand  il fera  parvenu au  point E ,  le  poids ayant  pafle  la  
 verticale 8c  fe trouvant abandonné à  lui-meme ,  tombera fubite-  
 ment  Alorsla griffe GH  rencontrant en  chemin le boulon L , forcera  
 l’étrier de paffer de la droite QR à la gauche qr ,  8c  fera cheminer  
 la  chaffe ZNP  en arriéré,  qui contraindra la  clef  du robinet  
 à paffer  de f l  en xr. Ainfi  un moment  apres que 1 effieu X lera  
 parvenu à la limite  gauche ,  l’échappement du  poids fermera 1 o-  
 rifice  d’impulfion, 8c ouvrira celui de fuite. 
 La verse F f   ( fis.  i   V qui aura fait le meme  mouvement que  le  Pian. |   
 balancier, puifqfflleeft paralleleàla griffe G H 111«Jetant venu  & 4 .  
 joindre la  roulette B ,  fera pouffée en avant,  de la maniéré que l a  Fis.  r  
 été la précédente, parce que l’orifice de  fuite étant ouvert ,1e petit  *• 
 pifton fera chaffé en arriéré, 8c le poids O releve pour paffer  de la  
 droite à  la gauche.  Lorfqu’il fe  trouvera un peu au-dela  de la verticale  
 ,  la griffe  IK qui  fera  defeendue pour reprendre fa premiers  
 fituation  ,  rencontrant  le  boulon L ,   fera cheminer l’etner de  qr  
 en QR  lequel  pouffant  la chaffe en avant,  la clef xr  du  robinet*  
 repaffera en  f l , fermera  l’orifice  de  fuite,  8c  ouvrira celui dim-  
 pulfion,  qui  donnera  lieu à l’eau  de  chaffer  de  nouveau  le  gros  
 pifton ,  qui  fera  faire au régulateur fa première manoeuvre. 
 n é s   L’axe CD doit être placé  au-deffus  du-  milieu  de la cre-  1 W   A i   1 0 ) .   mj cia\v-  r   n   a  ,  /  r   \  Vexattitv.dedu 
 che,de maniéré que les trois points a , D A  [p  *3 y fi Pi'  J  or nient  rnûuvemsra dm  
 dans un même  plan  un triangle  équilatéral,  dont la baie <zA loit  régulateur.  
 éo-ale au chemin  des  roulettes  entre  les  points  où  elles  touchent  
 les verges EA ,  Ffi, lorfqu’elles font parvenues aux termes qui marquent  
 Fe  jeu  du  pifton  ,  afin  que la  diftance du  centre  de  l'effiieu  
 D  au  centre du boulon M , foit égale au chemin Mm ou ht ( hg. 1  ) 
 des boulons M , h.  t  .  .  ,  , 
 Il eft bon de  remarquer que  l’arc  que décrira  le boulon M  pat  pLxn.  f.  
 fon mouvement de M en F , 8c de  F   en m,  fera de 30  degrés ,  ôc  FfG>  
 que quand la tige  VO  du  balancier  fe  trouvera  confondue avec:  
 la verticale EF,  l’angle droit que forment  les  griffes fera divifé en.  
 deux également ;  d’où il fuit que l’angle F D H   fe trouvant alors de  
 43  degrés ,   le poids  ayant  paffé la verticale,  décrira  un  arc  de* 
 1 5 degrés en tombant,  avant que la griffe GH vienne rencontrer  
 h   boulon L ,  ôc  acquerera  par  fa  chûte  plus  de  force  qui!  n’en  
 faut pour chaffer l’étrier , d’autant plus que l’impreffion dont cette