L e eaïeul de
la fixieme expérience
donne
le même réfui- ■
ta t que celui
de la première,
parce que les
vitejfés de
l ’eau f e trouvent
égales.
L a feptieme
expérience n’étant
qu'une répétition
de la
première, le refa
it ctt en ejl
encore^ le même.
D é ta il du nivellement'
du
quatrième profie
. ..
Via. 6.
ic)S A rchitecture Hydraulique , L ivre IV.
1159. Dans la fixieme expérience, la chute de chaflè étoit de
78 pieds 9 pouces 5 lignes,- relative à une vîteffe de 68 pieds 9
pouces ; 8e comme la charge étoit de 24 pouces, la chute de
chaflè s’eft trouvée de 76 pieds 9 pouces 5 lignes, dont la vîteflè
correfpondante eft de 67 pieds 10 pouces 6 lignes; ainfi la différence
avec la précédente le trouve de' 10 pouces 6 lignes, pour la
vîteffe naturelle de l’eau par fécondé. Or comme elle fe rencontre
la même que celle que nous avons trouvé (1154) par lé calcul que
nous avons fait au fujet de la première expérience, St qu’il s’agit
du même tuyau, la dépenfe fera donc encore de 1 S \ pouces d’eau,
au lieu de 9 y pouces, ou de 9 pouces St 11 5 lignes qu’a trouvé M.
Couplet dans la première expérience, tandis qu’il ne trouve que
9 pouces 86 lignes dans la fixieme; ce qui fait une différence de
2 9 lignes, qui ne peut provenir que de la mefure du tems qui aura
été eftimé un peu plus grand qu’il n’étoit effectivement, puifque
les vîtelles naturelles étant égales dans ces deux expériences, les
relatives.devoient l’être auffi. Quant à la dépenfe que M. Couplet
trouve par fes calculs, pour cette derniere expérience, il l’eftime
de 15 7 pouces, au lieu qu’il en a trouvé 160 pour la charge de 2 5
pouces, qui répond à la première.
1 260. Je ne dis rien de la feptieme expérience, qui n’eft qu’une
répétition de la première, puifque la charge étant encore de 29
pouces, les chûtes de chaflè St de fuite étoient les mêmes que dans
la première, auffi M. Couplet a-t-il trouvé dans l’une St l’autre la
meme dépenfe de 9 pouces 11 5 lignes. Au relie, voici le raifon-
nement de M. Couplet fur le quatrième profil. •
1161. « Le quatrième profil elt celui du terrein dé cinq con-
» duites de fer, dont deux font de 18 pouces de diamètre, St les
» trois autres font d’un pied, lefquelles toutes cinq reçoivent les
» eaux du quarré des deux réfervoirs de la hutte de Montboron,
» fituée au-deflùs de Verfailles , St lut la gauche du chemin de Ver-
» faille à Paris, St les portent au réfervoir du château d’eau, fitué
» dans la rue des Bons-Enfans, contre le Corps de Garde des
» Suiflès. ' . . / " ' .V ' ; 'V ; a•']*
» Comme toutes ces conduites ont un même profil St une meme
» charge, nous nous contenterons de celle de ■ 1 8 pouces , dans
» laquelle la hauteur du quarré des réfervoirs eft marquée par.la
33 longueur ABC.
33 Au fond C de ce réfervoir eft une foupape de 2 pieds de dia-
33 mètre, à laquelle s’abouche la conduite de 18 pouces.
33 Cette conduite defeend fuivant la longueur CDEF de 197
C hap. IL des T uyaux de C onduite. 299
33 toifes, faifant dans cette longueur deux petits coudes arrondis,
,33 St peu confidérables en D St en E , St ayant fa hauteur verticale
33 FG , terminée par la ligne horifontale CG , St le. point F pris
33 fur le défiais de la conduite même de 65 pieds.
33 Du point F elle continue de defeendre, mais par une pente
33 beaucoup plus douce, fuivant la ligne FH de 297 toifes, ayant
33 fa hauteur verticale HI de 7 pieds 9 pouces.
33 Enfuite du point H , elle remonte par une pente HL de 149
’> toifes, ayant fa hauteur verticale HM de 18 pieds 9 pouces.
33 Enfin du point L , où cette conduite s arrondit, elle monte t
’3 verticalement jufqu’en N , pour fe décharger dans le refervoir du
33 château d’eau. Le tuyau montant LN eft de plomb en cet endroit
’3 feulement, 8c eft de 53 pieds 10 pouces 9 lignes de hauteur, 8c
33 par conféquent ce point N , par ou la conduite fe décharge a Fig . 6.
’3 gueule bée, eft de 1 pouce 3 lignes au-deffous du point C , qui
33 eft l’arràfement du deflus de la foupape, ou le fond du quarré
>3 de la butte de Montboron.
’> Nous avons donc cette conduite totale CDEFHLN d envi-
33 ron 600' tojfcs de longueur, qui a fon embouchure C elevee au-
33 deffus de fa fortie N de 1 pouce 3 lignes feulement ; ce qui s eft
33 fait afin de conferver au réfervoir du chateau deau, le^ plus de
33 hauteur qu’il étoit poffible ; 8c auffi c’eft ce refervoir qui fournit
33 aux plus beaux jets d’eau de Verfailles. (
1262. >3 Après ce détail, voici ( continue M. Couplet) les expe- La^
33 riences que nous avons faites fur la conduite de fer de 18 pou-
33 ces, marquée dans le profil. Premièrement, il faut remarquer, (t é fa i t e s .f u r
33 comme nous l’avons dit ci-devant, que le deflus des foupapes, g&ggSS[
33 comme C , qui font au fond du quarré du refervoir de la butte p0Uct ; lianes.
33 de Montboron, eft plus haut de 1 pouce ^, què le bout N de for-
33 tie de conduite au réfervoir du château d’eàu ou elles fe dechar-
33 gent à gueule bée ; d’où l’on voit que lorfque ces foupapes fe
33 trouvent chargées de 12 pieds de hauteur d’eau, comme pour
33 exemple de toute la hauteur C B, alors l’on peut dire que leau
33 qui fort par cette gueule bée N eft chargée de 1 2 pieds 1 pouce j ,
33 & c’eft avec cette charge d’eau que nous avons fait les expe-
33 riences fuivantes. 1
33 II faut encore remarquer que le réfervoir OPQR du chateau
33 d’eau, ayant fon fond PQ chargé de 7 pieds de hauteur deau, Fig . 6.
ii contient 34886piedscubiques,0114360muids,mefuredeParis,
33 chacun de 288 pintes de celles de 48 pouces cubiques. | Expérience
1263. >3 Avec ces connoiffances, nous avons laine couler leau ^uc yo;u ^
Ppi j