
Dé ta il du
pifton de cettje
pompe»
3?ïcï. j 5 &
x6»
6* A r c h i t e c t u r e H y d r a u l i q u e , L i v r e I Î I .
enfile dans la verge V , en aufli grand nombre qu’il eft néceffaire-;
e’eft pourquoi la tête du pifton qui n’entre point dans le corps de
pompées a une figure quartee dune capacité fufïifante pour 1er vit
ge baie au poids T.
.878.- Pour éviter Je frottement du pifton contre la iurface intérieure
du corps de pompe, qui feroit confidérable, s’il avoit lie»
fur toute fon étendue,.on a donné au diamètre du pifton deux ou
ttois lignes de moins qu’à celui du corps de pompe, afin de laif-
fer un intervalle entre deux» .Cependant pour,empêcher la communication
de l’air extérieur, qui feroit-un obftacle à Palpitation,
. & qu eu j e fou la nt Icau ne J or ce par feutrée-Ci U du corps de pom-’
pe, on a difpofé cette entréedmiemanière fort fimplefic fort ingé-
nieufe,/nais qu’on, ne peut bien, entendre qu’avec le fecours de la
figure fixieme,qui.n’eft autre chofe que la partie CD mife en grand.
L entçee LL du corps de pompe eft accompagnée d’un rebord
KL , qui régné tout autour, fit coulé enfemble, comme font les'
brides ; Jur ,1e rebord fout .appliquées deux ou -trois rondelles de
cuir E , F, G , repliées autour delà furface intérieure du corps de
pompe, enfuite eit un anneau de cuivre dont le diamètre du petit
cercle tient un milieu entre celui du pifton, fie celui du corps de
pompe. La-defliis font pofées d’autres rondelles de cuir A B Z , repliées
comme Jes précédentes, mais d’un Cens oppofé, le tout recouvert
d’un fécond anneau de cuivre H H , dont le petit diame-'
,tre 1 , 1 , eft .égal à celui du corps depompe. Cet anneau eft lié
ayec le rebord KL,.par des vis C., D , ajuftées dans leurs écrous ;
ainfi 1 anneau du milieu fort de guide au pifton qui ne touche qu’au
cuir'ZG, avec lequel il eft intimement uni ; car comme il y a tou- -
jours de 1 eau dans la cuvette X Y , le cuir fe maintient renflé.
Cette eau ne pouvant s’écouler,,empêche que l ’ait extérieur ne
puilTe s’introduire dans le corps de pompe, St cela de la maniéré
.du monde la plus cpmmode, puifqu’<on peut, quand il eft nécefi-
ijaire, renouvelier les cuirs, fie maintenir la pompe en bon état,
fans etre obligé .de démonter aucune.de ces parties.
Pour que l eau de la pompe même puifle entretenir la cuvette
pleine , on a ajouteampetit robinet R , qui a communication avec
le corps de pompe, Sf qui eft fermé par une clef S , comme aux
fon raines,ordinaires. Quand le pifton refoule, à caule du jeu qu’on
lui a donné., beau monte dans Je robinet, 8c quand on veut qu’elle
-fe rende dans la cuvette, on ne fait que tourner Ja clc-f S j comme
la violence avec laquelle elle eft pouffée par l’effort du pifton ,
Ja feroit jaillir avec impétuoflté, on lui.» oppofé une plaque de
• C h a e . I Ï I . •CE l a t h é o r i e d é s P o m p e s .- G y
Cuivre Z , portée par quatre branches, liées enfemble comme la
figure le montre.- Ce robinet fert encore au- commencement de
l’afpiration, pour chafîèr l’air de là pompe plus promptement
que s’il étoit obligé de fordr par le feul tuyau montant ; on ouvre
fit ferme là clef S1, alternativement quand le- pifton monte Sc def-
cend, comme à la machine du vuide.-
879. Dans tous les defleins de pompe qu’on vient'de décrire',
on a dû fàpperée voir que Fèau ne pàfloif dans le tuyaiv montant
que par intervalle, c’eft-à-dire, quand le pifton refoaloit, St qUe lé
fems de l’afpiration étoit un témïperdu. C ’eftpoûrquof aüt grandes
machines qui fervent-à élever l’eau-, il y a toujours au moins-
deux corps de po’mpè féparéS A fit B , qui répondent' au- même
tuyau montant G pat des"branches D Sc-'E qui s’y réunifient ; alors:
tandis que le pifton E afpirè, l’autre G refoule, Sc l’eau ne céilè
de monter. G’eft ainfi que font exécutées les pompes de là Samaritaine
à Paris, dont le profil, pris dans un a-urre fens", eft'rcpréfenté
par la quatorzième figure, où-l’on remarquera que les-foupapes des
corps dé pompe font & coquille y c onime on-peut juger par l'es -figm*
res 18 Sc' 19. M. de la Hire, le f i l s ,pour né pas-multiplier lès
êtres, a imaginé une pompe rapportée dans les' Mémoires de l ’A cadémie
Royale des Sciences-, année 1-71-6,-aVeé laquelle l'eau
monte continuellement quoiqu’elle n’ait qu’un feul corps de pompe
; mais-comme elle m’a patu fort compôfée, Sc fujetté à’ plut
fleurs inconvéniêns, je n’en fais point la delcription j.aimant mieux
celle qui fuit, dont l’objet eft le même;
’ 88bi|La figure vingtième montre qtfé cëtté pompé eft co'mpo-L
fee d’un tuyau C A B , partagé en’ deux parties égales AB Sc A C ,
formant deux corps depûmpe Oppoles qUi aboutiflènf à une mêc
me branche Q D R , à'laquelle ils communiquent pâr'deux trous1
G & H, comme on en peut jugerpar cette figuré. JSile repréfentë ces
deux trous-vus en face , -étant ufi profil pris entre- RC fie Q D ,
par lequel on-voit qu’à ce bout cette branche eft elliptique , dë
meme que les deux* trous G & H , qui s’ouvrent Sc'fe ferment
alternativement par une feule foupape,qui leur eft commune. Pouf
là bien 'entendre, il faut s'imaginer un fo'ufflet ouvert dont on au-
roit fupprimé le canon Sc les deux poignées; St dont les-ailes fe-
roient elliptiques, formant enfemble un angle de 60 degrés, comme
les figures 1-1 Sc 14 le repréfentênt, faifant voir cette foupàpë
de deux fens différens, l’un en face,.St Faùtré de côté. La vingt-
deuxieme figure eft un profil coupé dans le milieu de la vingt-'unie-
me; cette foupapc eft toute de cuivre, on la fait maffive ou creufé
Defcription-
des porfipes de
la Samaritaine
à Paris.
Platn; z .
Flg* ly i
Defcriptibn
d'une pompe
qui fa it monter'
Peau fans interruption.
F ié .’ 2 Os -
Pl a n zi