
 
        
         
		le  trou  des  
 .foupapes  des  
 pompes  refoulantes  
 aujji  
 grand  que  le  
 cercle  des p i f   
 tons» 
 Lorfqu’  une  
 même puijfonce  
 refoule  
 l ’ eau  par  des  
 foupapts  de 
 différentes  
 groffeurs 9  les  
 tems  de la  levée  
 dît  pifion  
 font  'd'ans  la  
 raifon  rèciprOf  
 quç  de$  quiii* 
 n é   A r c h i t e c t u r e   H y d r a u l i q u e ,   L i v r e   H L   
 des endroits  plus  petits  que la  fuperficie  du cercle  du pifton  ;  je  
 11e  laiflèrai  pas  de  déduire  ici  des  mêmes  articles  deux  réglés  
 générales  qui  s’appliquent  naturellement  aux  foupapes  à  coquille. 
 Quand le trou par où doit palier l’eau refoulée, fe trouve plus petit  
 que le cercle du pifton, & que ce trou ne forme point un  cercle  
 parfait,  mais une  couronne ;  la fuperficie de cette couronne ,  ou  
 de  toute autre figure ,  Se  celle du cercle du pifton ,  peuvent être  
 regardées  comme  les  fécondés puilfances  des  diamètres  (  902  )  ,  
 par conféquent  les quarrés des  mêmes fuperficies comme les quatrièmes  
 puilïàncès,  qui  expriment le rapport des  forces refpeclives  
 du courant ( 905  )  appliquées au  pifton (  903  ). Ainfi lorfqu on aura  
 deux pompes de même calibre , dejlinées à refouler à la même  hauteïtr  
 une égale quantité dé eau ; que dans la première Veau putffe monter fans  
 obflacle,  & que dans la fécondé elle foit contrainte de pafferpar le trou  
 d’une (oupape dont la fuperficie fait plus petite que  celle  du cercle du  
 pifion ; on voit qu’il faudra que les forcés  qui les feront mouvoir avec  
 la même vîteffe ffoient dans la raifon réciproque des quarrés desfupefi-  
 cies  du cercle du pifion ,  6’’ du trou de la Joupape. 
 Par exemple  ,  on a  un pifton  dont lé  cercle eft de  50  pouces,  
 il arrive  par  le  défaut  des foupapê's  à  coquille ,  que  l’eau eft contrainte  
 de  palier par un  trou dont  la fuperficie n’eft que de 20 pouces  
 ; regardant ces deux nombres  comme  les fécondés  puiflances  
 des  diamètres  ,  les  quarrés  des mêmes  nombres  2500  &  40O ,  
 exprimeront le rapport  des quatrièmes  puilïàncès  des  diamètres.  
 Alors les forces  qu’il faudra  appliquer aux pillons de ces deux pompes  
 ,  feront dans  la  raifon  réciproque de  25  8e de 4 ,  c’eft-à-dire  ,  
 que s’il faut 4  degrés de forcé à  la  puiflàncë  qui  refoule  l’eau fans  
 obftacle ,  il en faudra  25  à celle qui eft  obligée  de  la  faire  paflèr  
 par  la  foupape à coquille  ;  fans  compter le  furcroit de réfiftance  
 que  cette derniere puiflàncë trouvera  de  la part  des obftàcl'es que  
 cette foupape  fait naître ,  par foh  oppolition au pâflàge  de Peau. 
 964  Si  la puiflàncë qui  refoule Peau  du  corps  de pompe où il  
 y  a  une  foupape  à  coquille-,  n’étoit pas  fufcëptible  d’aceroifle-  
 ment, c’eft-a dire  ,  qu’elle  reliât  égalé à  celle  qui  eft appliquée a  
 la pompe où  il n’y  â point d’obftacle-, -’le tenis^u il faudra à la première, 
  fera du  tems qu’i l faudra àla féconde ,  pq'ürfairefaire au pif-  
 tonlemême chemin-, dupoürelèvé'r‘des1 quantités d’eau égales, datis l'a  
 raifon réciproque  de la fuperficie du pifion, à celle du tretu de la foilpd  
 .pe(905t,S£jfcioiïl’exémplëp‘récédéift,comrnë'5bé'ft à 20-, on corn»  
 me  5  eft  à  2  3  c ’eft-’à-dire ,  qüé fi-l’bn füppb& qu’il  faille i   1#  fç* 
 rés  des diamètres  
 des  fou -  
 papesi 
 S i  l'on  n'a  
 point  fenti  
 plutôt  le  défau 
 t  des pompes  
 refoulantes  
 3 cela vient  
 d'avoir calculé  
 leurs  effets  
 dans l'état d’équilibre. 
 CH A P .  III.  DE  LA  THÉORIE  DES  PoMPESi  I 2 7 
 tonde puiflàncë  4  fécondés  pour  faire  faire à fon pifton  3 S pouces  
 , il faudra que  la première puiflàncë en  employé  10  pour  faire  
 faire au fienle même chemin ; ce qui eft bien évident, par l’article  
 460, où  il eft démontré que  lorfque lés hauteurs des réfervoirs ou les  
 vîtejfes de l ’eaufont égales,par conféquent lesforces qui les impriment,il  
 faut ,pour qu ’il forte une égale quantité d’eau de deux orifices diffèrens ,  
 que  les tems de l ’écoulement foient dans  la  raifon  réciproque des mêmes  
 orifices. 
 965.  Il ne faut  donc'plus  s’étonner  s’il  arrive  fouvent que  les-  
 pompes  ne  donnent pas.à  beaucoup près  la  quantité d’eau qu’on  
 devrait  en attendre ,  eu  égard à la  force du moteur  ,  parce  que  
 fi  le paflàge  de  l’eau  fe  trouve  rétréci  à  l’endroit  de la foupape ,  
 ou d’une  branche  ,  la  vîteffe du pifion fera  d’autant  plus  retardée  
 par rapport à celle du  courant qui  les  meut ,  qu’il faudra  que la vi-  
 tejfe  refpedive de  ce  courant foit plus grande. 
 Si  l’on  ne s’eft point apperçu  plutôt  de  l’inconvénient  de  faire  
 palier  l’eau  par  certains endroits  avec  plus  de vîtefle que  n’en  â  
 le pifton, cela vient  de ce  que le  plus grand  nombre  des Machi-  
 niftes  font  leur  calcul  dans l’état d’équilibre, pour  diminuer  en-  
 fuite  le poids d’une certaine quantité prife  au hafard ,  fans fe mettre  
 en  peine de la vîtefle qui  peut lui convenir.  La  plupart même  
 ne font  cette  diminution  que pour avoir  égard  aux frottemens  ,  
 quoique  ce  foit  un  objet  entièrement  féparé  du  précédent.  Au  
 relie  on  trouvera  dans le  5 e. chapitre  la  defeription  d’une nouvelle  
 foupape,  que  je n’ai pu  rapporter  dans  celui-ci  ,  dont  les  
 planches  étoient  gravées  long-tems  avant  que  cette  foupape me  
 fut venue  en penfée  ,  ne l’ayant  imaginée  que  depuis  peu  ,  pour  
 rectifier  la machine du Pont Notre-Dame à Paris. Il me relie  en.  
 core  à  parler  de  quelques autres foupapes qui font en ufage , mais  
 que  je ne  rapporte  que pour les faire  connnoître, perfuadé qu’on  
 celfera de s’en fervir  quand  on connoîtra l’avantage de celle dont  
 je viens de faire  mention. 
 966. La  foupape  conique eft compofée d’une  cône  tronqué E ,  
 qui le  loge dans une coquille BC  , faite à-peu-près  comme  la  précédente  
 ,  avec cette différence  qu’elle n’a point 'd’anneau  dans  le  
 milieu  , parce  que la  tige eft fort courte. A   fon extrémité eft  une  ^  
 goupille RG , qui empêche que la foupape ne s’échappe ; fon grand  
 cercle répond  immédiatement à un chapiteau  convexe,  dont  les  
 rebords  doivent avoir  allez  de  faillie pour,  qu’en  retombant,  ils  
 ferment  toujours exaélement  la  coquille ;  car n’y  ayant  rien qui  
 contreigne l’axe  du  cône à relier  toujours dans le milieu,  il pourrait  
 ,  en s’écartant à droite ou à gauche, laiflfer un jour par où l’eau 
 P ia n .  4.  
 Fig. 
 Defeription  
 des  foupapes  
 "  &