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du Tmolus, et à l'ouest par lemoiit Gorax; la liniile meridionale
peut être placée dans les parages de Trianda, où les
dépôts lacustres s'élèvent au-dessus de la plaine alluviale
de Turbalu. L'espace ainsi délimité est occupé en grande
partie par des calcaires blancs ou jaunâtres, à structure
très-variée, depuis celle de la pierre lithographique jus-
(pi'à celle d'une roche friable ou terreuse. Les variétés
compactes qui contiennent des bancs de silex et de quartz
rétinite ont fourni les fossiles suivants :
llelix, voisine du IL carthusiana.
Drap
Planorbis, voisine do P. alba
Limnca, voisine do L. paregra.. •
Paliidina, voisine de P. aciila...
Ojclas, voisine de C. pusilla.. •
Vnio,
Cijpri
Uovers septonli-. du monl l'agus.
Ravin an-dessus do Bournabat.
Yorsanl N.-E. du monl l'agus ol
ravin au-dessus de Bournaljal.
Versant N.-E. du Pagus; ravin
an-dessus de Bournabat, et
parages de Boudja.
Acconipagnee d'empreintes végétales;
ravin au-dessus de Bournabat.
Versant septenlr. du Pagus.
Ravin au-dessus do Bournabal.
« Des marnes blanches et verdàtres alternent fréquemment
avec les calcaires, surtout dans la portion centrale du
bassin, entre Boudja et Sedi Koï. Environ 2 milles anglais
au nord-est de Sedi Koï, elles contiennent des traces végétales
et se trouvent associées à des dépôts étendus de gravier,
composé de galets de calcaire nummulitique et de
roches schisteuses provenant des montagnes limitrophes,
ainsi que de fragments de trachyle rouge analogue à celui
qu'on voit sur pied près de Smyme.
« Les galets trachytiques répandus dans la portion cen-
C l l A P I T U E 11 l7o
traie du bassin semblent inditiuor, ([ue dans ces parages les
dépôts lactistres étaient en voie de formation pendant l'éruption
des Irachytes qui près de Smyrne reposent sur ces
dépôts. On pourrait expliquer cette anomalie en admettant
que les galets ti'achytiques ([ui bordaient les rives du lac
aiu'aient été charriés dans ce dernier par les ruisseatix ([id
y débouchaient. A l'exception des parages limitrophes des
roches érLq)tivos, les dépôts du bassin lacustre de Smyrne
sont horizontalement stratifiés.
« Le mont Takhtalu, qui s'élève à l'est-sud-estde Smyrne
et sert de limite orientale au bassin lacustre situé à l'est et
au sud de la ville, sépare ce bassin d'un autre dépôt également
lacustre et du même âge que le précédent, savoir celui
qui se trouve sur le versant méridional du .\Ianissa Dagli
{Sipylus). La ligne de démarcation est formée par une
espèce de col (crétacé) étroit et allongé de sud-est-sud au
nord-ouest-nord, qui traverse dans cette direction la plaine
alluviale de Smyrne, et sépare celle-ci de la surface également
alluviale de Nimtl. Les dépôts lacustres du revers
méridional du Sipylus descendent ce revers en s'élargissant
progressivement, et se terminent par une ligne ondoyante
qui va de l'ouest à l'est, depuis les parages de Bournabat
jusque près de la rive gauche du Nimfi Sou. C'est cette
ligne qui représente en quekiue sorte la base du triangle
irrégulier que forme ce lambeau lacustre, et dont le sommet
s'appuie sur la partie supérieure du versant méridional
du Sipylus. A son extrémité ouest, le domaine à peu près
triangulaire dont il s'agit se trouve en contact avec les
trachytes, qui composent la région occidentale dti Sipylus.
j\L Slrickland signale dans ce domaine lacustre une coupc
ti'ès-iutéressante, située à un mille anglais au nord de