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170 TKI iR AIN TF.rxTíAIRI- INFÍÍRl líüU.
ólroilc. de la côlc septcnlnonalc de la mer de ¡Marmara,
ainsi que du littoral du golfe de Saros
Après avoir examine le terrain tertiaire inférieur de la
p a r t i e de la ïhrace limitrophe de Constantinople, nous
p o u r r i o n s franchir le Bosphore pour étudier ceux des
dépôts éocènes du continent anatolique les plus rapprochés
de la capitale ottomane et notamment les dépôts de la
Bithynie (entre Uskub et Boli) ; cependant, avant d'aborder
ces derniers, parfaitement déterminés par leurs caractères
paléontologiques, je crois devoir passer en revue la
région occidentale de l'Asie Mineure, comprise d'un côté
e n t r e le méridien des villes d'Ismid et de Kiontahia, et
d e l'autre coté, entre ceux de Smyrne et de l'embouchure
orientale du détroit des Dardanelles, région occupée par
des dépôts pour la plupart dénués de tout reste organique,
mais dont le faciès et plusieurs autres propriétés rappellent
1. n'après M. Yiquesiicl {loc. cil.), la région comprise entre la mer de
:\Iarmara et la plaine de la Jlaritza est occupée par des dépôts miocènes à
couches redressées, ne renfermant que des restes organiques confus el mal
conservés que il. d'Archiac s'est chargé d'étudier, ilalhcureusement les
collections de noire regrettable ami no sont guère de nature 'a justifier cette
assertion, ainsi que IM. d'Archiac a pu s'en assurer en les examinant avec
moi. 11 no serait pas impossible qu'à l'égard du terrain miocène il fût arrivé
il M. Yiquesnel ce qui m'arriva également dans la même contrée, notamment
dans les parages du lac de Derkos, où j'avais pris pour des représentants
du terrain miocène quelques polyiùers mal conservés, qu'un examen
jilus approfondi a fait rentrer dans le terrain tertiaire inférieur. Cette supposition
est d'autant plus vraisemblable, cpie les collections de M. Viquesnel
renferment en effet plusieurs fragments de polypiers qui rappellent précisément
ceux recueillis par moi sur les plages du lac Derkos. En conséquence,
il est permis d'admettre, jusqu'à preuve du contraire, que les dépôts
signalés par Jl. Viquesnel comme miocènes font partie de la vaste nappe
éocène, qui se déploie sans interruption depuis le Bosphore à travers la
Roumélie sur un espace dont l'extension est encore inconnue.
CHAPITRE PREMIER. •ni
le plus souvent le terrain tertiaire inférieur, dans lequel je
les ai rangés provisoirement. Ce sont ces dépôts à âge
iucertain, mais qui évidemment oscillent entre le terrant
t e r t i a i r e inférieur et le terrain crétacé, qui feront l'objet du
c h a p i t f e suivant.