•lâ-i TERRAIN TERTIAIRE INFÉRIEUR.
d'où nous tournerons ou sud-est pour tracer une coupe
pau.1 eie à celle que nous venons d'effectuer lorsque nous
nous dnigions de Scbabbkhané Karahissar à Kireseun
CHAPITRE vin. 425
X.
A o .eues environ à l'est de Kireseun, se présentent sur
c littoral des masses de calcaire blanchâtre marneux ou
sihceux, do nf les belles denudations offrent la succession
suivante de dépôts : à la base, au niveau de la plage, iigu-
••en les calcaires susmentionnés, à couches plongeant au
nord-est ou nord-est-nord, mais sous des angles très-divers
en sorte que l'inclinaison est tantôt très-faible, se rapprochant
de l'horizontalité, tantôt dépassant 40 à 50 deo-réssur
ces calcaires reposent en stratiiication concordante des
conglomérats composés de roches plus ou moins fortement
tnturees, qui servent de cimenta des fragments généralement
anguleux de porphyre pyroxénique noir, parfaitement identique
avec celui de Kireseun et des environs ; enfin au
conglomérat se trouve immédiatement superposé, en stratification
également concordante, un grès d'un jaune sale à
petits grains, un peu friable; au nombre des éléments qui
le constituent, on distingue des fragments de porphyre
pyroxénique. Le grès forme le dépôt le plus puissant parmi
les assises diverses dont est composé le beau profil naturel
qui setend le long de la mer sur une ligne d'environ
1 kilometre de l'ouest à l'est; il s'abaisse considérablement
dans les parages d'Ourdja, car ce village, situé sur le c^rès
est a un niveau peu supérieur à celui de la mer; mais on y
voit percer de dessous le grès, les conglomérats et les calcaires
précédemment indiqués.
A 1 kilomètre environ à l'est d'Ourdja reparaissent les
porphyres pyroxéniques, de manière que le profil susmentionné
se trouve comme intercalé entre deux masses de
cette roche eruptive, évidemment antérieure, sinon aux
calcaires, du moins aux conglomérats et aux grès ; peu
importe que ces dépôts appartiennent au terrain tertiaire
inférieur, ainsi que je l'ai admis provisoirement, ou que des
études ultérieures leur assignent une autre place.
Les porphyres pyroxéniques s'étendent jusqu'au delà
du village Yol Aghzy, mais à 2 kilomètres environ à l'est
de ce dernier, la roche eruptive est de nouveau remplacée
par des dépôts calcaires, alternant avec des marnes
bleuâtres, jaunâtres et rougeâtres, à cassure conchoïde.
Dans la vallée que Ton parcourt pour se rendre de Toi
Aghzy à Espia, vallée bordée du côté du nord par des hauteurs
calcaires considérables qui la séparent du littoral, on
voit sur les flancs des montagnes des lambeaux de conglomérat
de porphyre trachytique, probablement reposant sur
les calcaires, fait que je n'ai pu constater d'une manière
positive à cause de l'énorme accumulation de matières
détritiques, qui masquent presque partout la charpente
solide de la contrée. Cependant, dans le fond de la vallée,
on voit çà et là percer les calcaires marneux à couches
inclinées au nord, au nord-est-nord ou au nord-ouest-nord.
A h lieues environ à l'est de Yol Aghzy, ces calcaires
se trouvent remplacés par les porphyres pyroxéniques qui,
ainsi que nous l'avons vu S s'étendent dans la direction de
-1. Hoches éruplives, p. 264-26G. Les nombreuses bandes de porphyre