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3S0 TE R H A I N TERTIAIRE INFÉRIEUR.
Ostrea rarilamella, Mellv.
¡''eden rappelant un peu le P. opercularis, Lamk.
— indét. rappelant P. panicosla, Bell.
Cardium galalicum, d'Arch. ^
— iiunvmuUlicwn, d'Arch.
(femiasier.... indét.
Schizasier... indét.
i\iimmul.ites.. distans, Dosh.
— granulosa, d'Arch.
Orbiloides submedia, d'Arch.
Autant que j'ai pu eu juger, la masse fossilifère de
larimlcalé m'a paru n'être qu'une saillie locale du Tchitchek
Dagh, laquelle s'allongerait ici bien avant dans la
plaine; cependant il est également possible que le Tchitchek
Dagh soit complètement séparé de la montagne de Yarimkalé,
du moins dans le sens géologique, car lorsqu'on
s'éloigne au nord-est de cette dernière, dans la direction
du Tchitchek Dagh, on n'aperçoit du côté de l'est qu'une
plaine horizontale, et ce n'est qu'en se rapprochant davantage
de ce groupe montagneux que l'on voit s'échelonner
du sud-ouest au nord-est (c'est-à-dire presque parallèlement
à la montagne de Yarimkalé) plusieurs séries de hauteurs,
sans que l'on puisse cependant y découvrir aucune
roche, in situ, car ces hauteurs ne consistent qu'en amas
de galets et de marne, et se trouvent séparées les unes des
autres par des vallées étroites, revêtues d'une herbe touffue
et ayant une altitude assez considérable, puisque celle de
l'une de ces vallées, située à 1 lieue 1/2 au nord-est de
'1. Paléontologie de l'Asie Mineure, p. 125, pl. x,iig. 1, 2, et pl. ix,
fig. 2, 3.
2. Ibid., p. 158, pl. m, fig. 5, a.
3. Ibid., p. 160, pl. V, fig. 1.
CHAPITRE VII. 3»!
Yarimkalé et à 2 kilomètres environ au noi'd-ouest du petit
village turkmène Makhsanlu, est de 1,2G0 mètres. Or,
toutes ces hauteurs, composées comme je l'ai déjà fait
observer, de dépôts incohérents et ne constituant que les
contre-forts occidentaux du Tchitchek Dagh proprement
dit, sont sans doute d'un âge postérieur à celui de la roche
dont est formée la masse centrale de la chaîne elle-même,
que malheureusement il me fut impossible d'atteindre \
Aussi, n'ayant point examiné la cliarpente solide de cette
dernière, ce n'est que provisoirement que je la range
dans le terrain tertiaire inférieur, à cause de sa proximité
avec la montagne de Yarimkalé, sans me dissimuler, toutefois,
qu'une considération semblable pourrait être invoquée
presque au même titre en faveur de la syénite,
puisque cette roche se trouve également placée à une
distance peu considérable du Tchitchek Dagh, notam-
•1. Lorsqu'on '1848 je me trouvais en ces lieux, les Avcliars et Kurdes
avaient établi leur campement d'été sur le Tchitchek Dagh. et en rendaient
l'accès tellement dangereux que le Pacha de Yuzgat m'avait refusé une escorte,
étant persuadé (et avec raison) que les quelques soldats irréguliers
dont il pouvait disposer s'enfuiraient au premier coup do fusil. Cependant,
attiré parce nom signiQcatifde TchUchek Dagh, qui veut dire en turc
Montagne aux fleurs, et semblait me promettre de nouveaux butins botaniques,
je résolus d'y pénétrer au moins jusqu'aux avanl-posles ennemis.
Malheureusement, j'apercevais déjà leurs tentes, leurs troupeaux et leurs
énormes chiens tout prêts à me faire les honneurs de leurs maîtres, sans
avoir encore découvert le moindre affleurement de roche sur pied, ce qui
me força de rebrousser chemin et de renoncer à la réalisation de mes espérances
botaniques et géologiques; car, sous le rapport de la végétation,
cette partie de la Montagne aux fleurs ne m'avait offert que comparativement
bien pou de chose, quoiqu'il soit probable qu'en y pénétrant
davantage, j'eusse trouvé la justification de son nom, les épithètes orientales
appliquées aux localités ayant toujours une raison d'être.
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